L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Béjaïa

La collecte bat toujours son plein

Sur les 13 millions de litres d’huile d’olive attendus, plus de la moitié a déjà été collectée.

La collecte d’olives bat toujours son plein à Béjaïa. Si sur les hauteurs de la vallée de la Soummam et un peu partout dans la wilaya, les collecte est presque achevée, dans la Vallée elle atteint sa vitesse de croisière.
La production dans la wilaya de Béjaïa représentait jusque-là 15% de la production nationale : pour cette présente saison, elle risque fort de dépasser ce taux.
Plus de deux mois après son lancement, la campagne de ramassage des olives dans la région de la basse Kabylie a permis de collecter plus de la moitié des 13 millions de litres d’huile d’olive prévue à la fin de la campagne oléicole actuelle. Bien qu’on soit à mi-chemin de cette campagne, car dans certaines région elle se poursuit jusqu’à la fin du mois de mars et parfois jusqu’à la fin du mois d’avril, l’espoir de voir le prix du litre d’huile revu à la baisse demeure vivace chez le consommateur.
Cette prévision en hausse vient combler le rendement de l’an passé qui se réduit comme peau de chagrin. Avec un rendement moyen des premières récoltes ne dépassant pas les 10 à 13 litres par quintal alors que durant les précédentes campagnes il avait atteint les 22 litres le quintal, la récolte de cette saison s’annonce exceptionnelle, selon des chiffres de la DSA, qui annonce une prévision de 13 millions de litres pour la saison entière. L’optimisme affiché dès le lancement de la saison ne laisse plus de doute. En attendant, les paysans poursuivent toujours la cueillette, laquelle devrait s’achever dès le mois de mars si, toutefois, les caprices du temps le permettent. Le temps qui se gâte assez régulièrement ces derniers jours n’a pas manqué de provoquer un retard dans l’opération de ramassage des olives. Face à ces bons résultats annoncés, le prix du litre d’huile flambe sur le marché local. Il est cédé présentement entre 1000 et 1200 DA. Cette flambée peut s’estomper au fur et à mesure que l’on avance dans la collecte. C’est la loi du marché qui peut se matérialiser. Lorsque l’offre dépasse la demande, cela se traduit par le recul des prix.
La présente saison s’est singularisée par deux faits. La quantité d’olives qui est suffisante. Elle s’ajoute au fort rendement au quintal.
Des paysans expliquent que cette situation peut se maintenir pour peu que le climat qui a sévi l’année dernière et les moyens dérisoires utilisés pour entretenir les oliviers soient améliorés. L’olivier dépérit à Béjaïa des suites de multitudes incendies qui ont frappé la région. Mais la culture de l’olivier, qui a été toujours une exploitation familiale, est désormais en passe de prendre une nouvelle forme, et les investissements, qui s’opèrent dans le secteur, sont des indices qui ne trompent pas. Le groupe Ifri a investi plusieurs milliards ces dernières années dans ce secteur pour diversifier sa présence dans la chaîne agroalimentaire. Il a lancé Les huileries d’Ouzellaguen dont les diverses activités vont de la production, au traitement et au conditionnement de l’huile d’olive, en passant par la culture intensive de l’olivier. Ce projet entré en production ces dernières années est pour l’essentiel destiné à l’exportation vers les marchés nord-américain et asiatique.
De leur côté, les pouvoirs publics ne sont pas restés en marge. Sachant la qualité de l’huile de la région, plusieurs actions ont été entreprises pour l’amélioration de la situation, à savoir le rajeunissement des plantations par la plantation de nouveaux arbres et l’entretien des anciens vergers, l’ouverture de pistes agricoles, etc.
La production dans la wilaya de Béjaïa dépasse largement le taux qu’elle représentait il y a quelques années et ce, en dépit des aléas climatiques. L’exploitation comprend tous types d’olives confondues.
Toutes ces initiatives, qui s’annoncent ici et là, permettront à coup sûr d’améliorer la situation et faire de la région un pôle économique en la matière. Le secteur est un créneau porteur. Les industriels de la région le savent.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours