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Marché financier

La bonne santé de l’économie nationale actée

La répartition sectorielle du PIB fait également ressortir une nette évolution de la plupart des indicateurs.

Les statistiques relatives au marché financier de l’année 2024, publiées dans le bulletins 66 de la Banque d’Algérie (BA), constituent à n’en pas douter, un indicateur sérieux de la bonne santé du commerce et de l’économie nationale, durant l’année qui s’estompe. Couvrant la période de janvier à mars 2024, ces chiffres contenus dans la publication de la Banque d’Algérie mettent en exergue une masse impressionnante de financement du commerce et de l’économie nationale, entre autres. Plus de 10 000 milliards de dinars (10 699,8 milliards DA) en prêts bancaires ont été accordés, en guise de financement des activités commerciales et économiques, notamment aux opérations d’export et d’import. Les crédits alloués au secteur privé, qui a bénéficié d’un montant global de 6 274 milliards de dinars, demeurent plus importants que ceux accordés au secteur public. Ce dernier ayant bénéficié, à fin mars 2024, d’un total de crédits à hauteur de 4 424,9 milliards de dinars. Il convient de préciser que dans cette masse financière globale, les prêts à long et moyen terme, constituent la part du lion avec un volume de 6 563,2 milliards de dinars. Cela, alors que les prêts à court terme représentent une masse de 4 136,7 milliards de dinars. En termes de dépôts à vue, le bulletin de la BA dévoilent une masse financière qui s’élève à 6 587,5 dinars algériens, enregistrée dans les banques. Quant aux dépôts dans le Trésor public, le bulletin fait ressortir une masse de 204,4 milliards de dinars et 1 785,8 milliards de dinars qui sont venus renflouer les caisses des CCP. Pour ce qui est des dépôts à termes, les chiffres de la BA font ressortir une masse financière globale de 8 111,9 milliards de dinars, dont 7 203,7 milliards en dinars algériens et 908,2 milliards en devises fortes. Ce bref topo sur les flux financiers du premier trimestre de l’année 2024, renseigne sur cette dynamique économique exceptionnelle qui s’installe dans la durée, marquant ainsi l’année qui touche à sa fin. Par ailleurs, la répartition sectorielle du PIB aux prix courants fait également ressortir une nette évolution de la plupart des indicateurs, notamment dans l’industrie extractive, l’industrie manufacturière, l’agriculture, la chasse et la sylviculture, commerce, immobilier, transport, communication, administration publique, l’impôt sur l’import/export, et diverses autres activités, etc. Comparativement à la même période des années écoulées, soit au premier trimestre de chaque année, à commencer par l’année 2018 jusqu’à 2024, tous les indicateurs sont en hausse sensible dans les secteurs névralgiques cités. Ce qui dénote une tendance à l’embellie, surtout avec la batterie de mesures prises dans le secteur monétaire et financier, notamment la généralisation progressive de la numérisation, la modernisation de l’administration et du système financier et monétaire du pays. Parallèlement à cela, conformément aux orientations du président de la République , Abdelmadjid Tebboune, le secteur est en phase de couver une véritable révolution en la matière. Les nouvelles mesures tendant à instaurer de nouveaux paradigmes dans le système financier et monétaire devront produire un véritable boom, à différents échelons et segments d’activités. Une guerre annoncée à l’informel, mais aussi une formule indiquée pour bancariser les flux monétaires et financiers, en circulation à différentes phases du marché national. Des flux consistants susceptibles de renflouer les caisses des banques et d’encourager davantage de transactions, permettant l’éclosion de nouveaux produits financiers sur la place. Cela, en plus de contribuer à apporter davantage de flux financiers pour accompagner la dynamique économique en cours. Pour ce qui est de la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, les nouvelles mesures qui entrent en vigueur devront également assurer une meilleure fluidité et transparence des capitaux itinérants sur le marché de l’informel. Côté gestion de la fiscalité, l’administration des impôts devra connaître une meilleure gestion et une meilleure perception des droits et impositions. L’année 2025 s’annonce rude et prometteuse, à la fois.

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