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Entreprises en difficulté

La Banque d'Algérie reconduit les mesures d'allégement

Réduction du seuil minimum du coefficient de liquidité et de la dispense des banques et des établissements financiers de l'obligation de constitution du coussin de sécurité.

Dans l'optique de maintenir son soutien aux entreprises affectées par la crise sanitaire et pour leur permettre de survivre, la Banque d'Algérie s'attelle à maintenir un équilibre financier entre les banques et les opérateurs économiques en difficulté. C'est du moins, ce qui ressort de son communiqué qui indique que «la Banque d'Algérie a reconduit, pour la troisième fois, et ce jusqu'au 30 juin 2021, les mesures d'allègement de certaines dispositions prudentielles applicables aux banques et aux établissements financiers contenues dans l'instruction n°05-2020 du 6 avril 2020». Une action qui tend à libérer les liquidités au niveau des banques, à travers l'application des baisses des taux de réserves obligatoires, en vue d'alléger le stress financier subi par les entreprises. Dans ce contexte, les mesures d'allègement applicables aux banques s'articulent autour de «la réduction du seuil minimum du coefficient de liquidité, et de la dispense des banques et des établissements financiers de l'obligation de constitution du coussin de sécurité». Une contribution incontournable qui vise à maintenir en vie une base économique sur laquelle pourrait s'atteler le Plan de relance de l'économie nationale, car il faut le dire, en matière de redressement de la situation financière du pays, il serait incohérent d'actionner des leviers économiques, de déverrouiller l'appareil administratif et d'opérer des ouvertures inédites, en laissant pour compte les milliers d'entreprises qui ont vu leurs activités agoniser, suite aux conséquences de la crise sanitaire. Cela reviendrait à reporter le problème, sans le résoudre. Toute la problématique serait de trouver un équilibre entre le coût d'un plan de sauvetage, pour ces entreprises et la concrétisation des réformes en cours. Autrement dit, il s'agit de mettre les moyens nécessaires pour opérer, à moyen terme, la réanimation des entreprises en difficulté et asseoir une stratégie de relance économique, qui tend vers le principe d'autonomie des entreprises privées et publiques. Le rôle de l‘Etat devrait être, selon bon nombre d'observateurs, celui de régulateur, et d'accompagnateur dans les premières étapes de création, notamment à travers une réelle prise en charge des besoins d'investissement et d'exploitation. Par ailleurs, les mesures d'allègement dont devrait bénéficier la clientèle s'articulent autour du «report du paiement des tranches de crédits arrivant à échéance ou procéder au rééchelonnement des créances de la clientèle impactée par la conjoncture induite par la pandémie de Covid-19, ainsi que la poursuite des financements en faveur des clients qui bénéficient déjà des mesures de report ou de rééchelonnement des créances». C'est précisément ce qui devrait permettre aux entreprises de maintenir une trésorerie plus ou moins suffisante pour la poursuite de leurs activités, et de prétendre, à travers une amélioration du climat des affaires et de l'investissement, à renverser la vapeur, et ce en récupérant des assises financières solvables, à travers une augmentation de leurs productions et d'écoulement de leurs produits. Seule alternative pour leurs permettre de prendre l'élan du renouveau économique, sans courir le risque de le compromettre ou de le retarder. 

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