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Prix à la consommation au mois de septembre 2024

La baisse du taux d’inflation se confirme

«Les prix des légumes et des fruits affichent des augmentations de 2,2% et 9,2%.»

Relevant une légère hausse de 1% de l'indice des prix des produits à large consommation, au mois de septembre, l'enquête de l'ONS précise: «Au mois de septembre 2024, et par rapport au même mois de l'année 2023, la variation des prix à la consommation est de +3,8%. Le rythme d'inflation annuel (octobre 2023 à septembre 2024-octobre 2022 à septembre 2023) est de +5,2%». Ce qui renseigne clairement sur une stabilité de l'indice général qui enregistre une variation de +0,3%. Cela étant, les effets des variations n'ont pas eu un effet significatif sur la tendance baissière du taux d'inflation, qui passe de 5,7% au mois précédent à 5,2% pour le mois de septembre. Autrement dit, en dépit des fluctuations des prix qui réagissent à l'offre et à la demande, et au rythme de la production de l'approvisionnement et de la distribution, l'impact profond des actions de régulation, de réformes et de la lutte contre la spéculation permettent de maintenir la réduction du taux d'inflation. Dans ce contexte, il convient de souligner l'importance des avancées et les résultats enregistrés ces dernières années et leur impact sur le développement des axes stratégiques du secteur agricole et du commerce pour atteindre les équilibres nécessaires pour une stabilité alimentaire. À ce titre, l'enquête de l'ONS relève que «les prix des produits agricoles frais se distinguent par une relative stagnation, résultant des hausses et des baisses enregistrées dans cette catégorie de produits. Les prix des légumes et des fruits inscrivent des augmentations de 2,2% et 9,2%, respectivement, à l'inverse de ceux de la viande de poulet et du poisson qui baissent respectivement de 1,7% et de 17,9%». Il faut dire qu'après des hausses inexpliquées de certains produits, tels que les viandes et les poissons, le retour à une situation proche de la normale traduit sans équivoque l'intervention de l'État à travers des mesures conjoncturelles, certes, mais qui ont eu leurs effets et des résultats indiscutables sur le recul des prix. Des actions qui se sont articulées autour de l'importation de certaines denrées pour faire face aux flambées mais également pour mettre en place les mécanismes efficients afin de préparer les périodes de grande consommation, telles que le mois de Ramadhan. Cela étant, toute la problématique réside dans l'aboutissement à des équilibres qui répondent aux besoins de consommation et ceux de la production et du rendement. L'objectif étant de hisser ces paramètres à des niveaux qui permettent de mettre en valeur l'accompagnement de l'État aux agriculteurs et aux commerçants à travers l'inscription de résultats d'exercices positifs, et ce sans impacter la réduction de l'inflation. Un travail de fond qui repose sur la coordination entre les différents acteurs de la scène économique et commerciale pour maintenir les paradigmes de fonctionnement et de régulation qui permettent aujourd'hui d'instaurer une évolution positive des indicateurs de consommation et de développement.
Dans le détail, l'enquête de l'ONS précise que «les prix des biens alimentaires industriels affichent une légère hausse de 0,1% alors que les prix des produits manufacturés accusent une variation modérée de +0,2%; quant aux prix des services, ils se caractérisent par une stagnation», soulignant que «selon le corrigé des variations saisonnières, l'indice des prix à la consommation enregistre, pour ce mois de septembre 2024, une baisse de 0,3% par rapport au mois précédent». 

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