L'Expression

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Actifs des hommes d’affaires emprisonnés

L’usine d’huile des Kouninef sera récupérée

A travers cette décision, qui recèle une forte symbolique, Tebboune vient d’honorer ses engagements électoraux,et d’annoncer le début d’une phase dans l’assainissement des vestiges de l’ère Bouteflika.

Le président de la République a ordonné la récupération de l'usine d'huile végétale de Taher, dans la wilaya de Jijel. Tebboune a, lors du Conseil des ministres, exhorté le ministre du Commerce, Kamel Rezig, à «la recherche d'une solution immédiate pour engager le transfert de propriété de l'usine de Jijel de production de l'huile de table», suite aux jugements définitifs rendus contre les anciens propriétaires, et à accélérer sa remise en production. Les anciens propriétaires ne sont autres que les frères Kouninef, impliqués et cités dans des affaires scabreuses dues à leur proximité avec le président Bouteflika. Ces derniers qui avaient contracté un crédit colossal dans le cadre de ce projet, viennent d'être condamnés dans des affaires de corruption notamment.
La décision prise par le président de la République est de taille, puisqu'elle représente un geste d'une grande importance aux yeux de l'opinion publique, ainsi que pour les observateurs de la scène politique et économique nationale. On s'en rappelle, le président Tebboune avait, lors de sa campagne électorale, fait allusion à la récupération des deniers accaparés par la «Issaba». Dans un premier temps, il s'agit, en effet, de récupérer les biens détournés par les cercles maffieux, durant le règne de l'ex-président Bouteflika.
Des biens représentant des usines et des projets à l'arrêt, et pour lesquels des crédits importants ont été concédés par les banques publiques, au profit d'hommes d'affaires proches des cercles de décision alors. Ces derniers se retrouvent aujourd'hui, sous la coupe de la justice pour des faits liés à la dilapidation des deniers publics, avantages et crédits bancaires illégaux, corruption, etc...
à travers cette décision, qui recèle une forte symbolique, Tebboune vient d'honorer ses engagements électoraux et d'annoncer le début d'une phase dans l'assainissement des vestiges de l'ère Bouteflika. Cela pourrait être également le prélude à de nouvelles restitutions du patrimoine public dilapidé par la «Issaba», durant les années Bouteflika.
Ces entités qui représentent de véritables outils de production, pourraient concourir à la relance économique et contribuer à une résorption du taux de chômage, une fois récupérées et remises en activité. Cela va de cette usine de production de l'huile de table, aux usines de transformation, en passant par les usines de sous-traitance dans les hydrocarbures et dérivés et de prestations de service, jusqu'aux usines de montage de véhicules.
Ces dernières pourraient servir de plates-formes à des projets innovants et bénéficier, ainsi de l'expérience pour la main-d'oeuvre déjà forgée dans ces domaines de prédilection. L'économie nationale pourrait en être enrichie et transformée, à travers la panoplie de projets relancés sous la coupe de l'Etat.

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