Collectivités locales
L’urgence de l’efficacité
L’action initiée par le président de la République reflète l’extrême intérêt porté par l’État aux moindres détails de la vie quotidienne du citoyen.
Outil incontournable de la réforme des collectivités locales, les remaniements partiels des élus locaux, interviennent dans le renforcement des mécanismes de gestion et de développement. Ils permettent d'approfondir les approches de prises en charge des préoccupations des citoyens. L'objectif étant de hisser les instances locales à un niveau supérieur d'efficacité. C'est dans ce contexte que le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Brahim Merad a saisi l'occasion de la cérémonie d'installation du nouveau wali de Tipaza, pour annoncer la poursuite de ce mouvement d'ajustement au corps des chefs de daïra et des secrétaires généraux. Plaçant le bien-être du citoyen en priorité absolue, le ministre a tenu à préciser que «L'action initiée par le président de la République reflète l'extrême intérêt porté par l'État aux moindres détails de la vie quotidienne du citoyen et son souci de renforcer l'efficacité des collectivités locales afin de mieux répondre aux besoins et attentes des populations». Il faut dire que ces actions réaffirment la détermination de l'État à faire des collectivités locales un vecteur de développement et de croissance économique. Une orientation qui vise à mettre en place les outils et les mesures nécessaires, pour permettre aux collectivités locales de passer d'une gestion purement administrative à une gestion d'entreprise. Une stratégie qui vise à accompagner les communes et les wilayas à atteindre un niveau d'autonomie financière susceptible de concrétiser les programmes de développement. Un accompagnement de plus de 214 milliards de dinars alloués à ces instances en 2024, dans le but de leur permettre d'asseoir les bases de la nouvelle politique. Cette dernière vise à préparer les instances locales à l'entrée en vigueur des nouveaux codes de gestion de la commune et de la wilaya, basés sur l'élargissement du champ d'action et des prérogatives des élus. Dans cette configuration, les opérations de remaniements partiels des élus locaux, contribuent à élever les niveaux de polyvalence et de gestion en vue de cristalliser sur le terrain les nouvelles dispositions de développement. Ces derniers se sont articulés autour du renforcement des processus d'investissement et de création d'entreprises, et de l'allégement des procédures administratives. Un travail de fond qui s'est basé sur la décentralisation de l'administration, l'émergence des guichets uniques pour l'investissement, et la facilitation d'accès aux canaux bancaires et au foncier économique. Cela étant, toute la problématique réside dans la jonction entre ces mesures inédites, et les objectifs fixés dans le cadre du développement local. Autrement dit, les ajustements opérés dans le corps des élus locaux, l'accompagnement soutenu de l'État, et la révision des Codes communaux et de la wilaya, se présentent comme les arguments tangibles de la transition économique. Dans ce contexte, l'efficacité des collectivités locales demeure l'une des clés de la diversification des ressources, de la réalisation de la sécurité alimentaire et du développement durable. Cela étant, pour atteindre ces équilibres efficients, l'émergence d'une synergie entre les différents acteurs de la scène socio-économique, est plus que requise. La coopération étroite entre les secteurs stratégiques et les institutions de l'État demeure une valeur stable de l'engagement collectif, visant à porter à bras le corps le développement local.