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Ils ont dépêché, à Alger, le chef de l’un des plus grands fonds d’investissement au monde

L’offensive des qataris

Alger et Doha semblent aller vers une multiplication des partenariats dans différents domaines.

Le Qatar veut revenir en force. À l'affût de nouvelles opportunités, le fonds souverain qatari se veut de nouveau offensif. Le chef des investissements Asie-Pacifique et Afrique au sein du groupe Qatar Investment Authority «QIA», et président du conseil d'administration du groupe Ooredoo, Cheikh Faïsal Ben Thani Al-Thani, a affiché l'intérêt de son groupe à entrevoir différentes formes d'investissements directs ou en partenariats qui couvriraient un large éventail de domaines en Algérie. C'est ce qu'il a déclaré à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane. Lors de cet entretien, les deux parties ont évoqué les activités de cette compagnie en Algérie et les perspectives de son développement, a indiqué un communiqué du ministère. Certes, les discussions ont porté essentiellement sur les activités de Ooredoo-Algérei et les perspectives de son développement, tenant compte du potentiel que recèle le marché algérien et des possibilités de croissance. Néanmoins, le responsable du groupe Ooredoo a affiché l'intérêt de son groupe à diversifier ses investissements en Algérie. Une proposition accueillie «favorablement» par le ministre des Finances qui a, à l'occasion, réitéré «l'engagement des pouvoirs publics à encourager l'investissement direct étranger, particulièrement celui producteur de richesse et créateur de postes d'emploi, à travers la mise en place d'un cadre juridique stable et transparent d'une part, et l'adoption de mesures de facilitations à même de favoriser l'instauration d'un environnement favorable à l'entrepreneuriat et à l'investissement, d'autre part». À ce sujet, Aymen Benabderrahmane a saisi cette occasion pour «faire part à son interlocuteur des différents chantiers de réformes engagées par notre pays pour améliorer la compétitivité et l'attractivité de notre économie nationale» note le communiqué du ministère. Fondé en 2005, le Qatar Investment Authority est le fonds d'investissement souverain de l'Emirat du Qatar. Entre 2010 et 2018, le fonds qatari a enregistré une hausse moyenne annuelle de ses capitaux de 21%, qui s'établissent autour de 300 milliards de dollars selon le Fonds monétaire international (FMI). Entretenant de bonnes relations, Alger et Doha ont toujours examiné les moyens de renforcement de la coopération et de développement des relations économiques bilatérales. Les deux pays ont toujours exprimé leur volonté de hisser les relations économiques et commerciales au niveau des relations politiques qui les unissent. Pour rappel, l'émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, a réitéré, à l'occasion d'un appel téléphonique pour prendre des nouvelles de son état de santé, son invitation au chef de l'Etat à effectuer une visite au Qatar après son rétablissement et son retour au pays. Lors de sa dernière visite, en février 2020, l'émir de l'Etat du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, s'est engagé, lors d'un court point de presse avec son homologue Abdelmadjid Tebboune, de développer les relations économiques et de booster les investissements en Algérie. Tandis que la puissante QBA (Qatari Businessmen Association), qui regroupe des hommes d'affaires du Qatar, a émis le voeu de développer des projets dans les secteurs du tourisme, de l'agriculture, de l'énergie et de la pêche. à l'occasion, il a été décidé de réactiver le conseil d'affaires algéro-qatari afin qu'il puisse accomplir son rôle en matière de consolidation des relations de coopération économique entre les deux pays. La consistance du volume des investissements qataris en Algérie dans différents domaines, notamment l'agriculture et l'agroalimentaire n'est plus à démontrer, au même titre que la politique de neutralité diplomatique de l'Algérie à l'égard des pays du Golfe dans le cadre du conflit opposant l'Arabie saoudite et ses alliés au Qatar. Le plus grand fait d'armes des investissements qataris demeure le projet sidérurgique de Bellara, d'un coût de près de 2 milliards de dollars pour la production et la commercialisation de quatre millions de tonnes de produits de sidérurgie. Gageons que ces intentions d'investissement ne resteront pas de simples faits d'annonces.

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