L'Expression

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L’oeuvre salvatrice du Président

Le contexte national, régional et international nécessite la consolidation de l’unité nationale et le raffermissement du front interne.

Elle était très attendue sur ce dossier. Compte tenu de la délicatesse du sujet. Faisant fi de la polémique, du déchaînement des passions et du bruit des vagues mugissantes, l'Armée nationale populaire a tranché. Sans état d'âme, l'Armée nationale populaire, par la voix du général de corps d'armée, Saïd Chanegriha, a appelé à «consolider l'unité nationale et raffermir le front interne», exhortant les Algériens à adhérer «avec force» à cette «noble initiative». Une «main tendue» à ceux qui sont «restés sur le rivage». Une «main tendue» en permanence, sauf à ceux qui ont franchi les lignes rouges et qui ont largué les amarres avec leur patrie. Une « main tendue» à même d'ouvrir une nouvelle page. N'a-t-il pas été le premier à tendre la main aux gens du «Hirak» et à les recevoir? Toutes les mesures prises durant ces deux dernières années tendent à répondre aux attentes populaires. N'a-t-il pas engagé des consultations politiques avec les partis politiques, les organisations patronales et la société civile? Beaucoup s'interrogent sur les «desseins cachés» de cette «main tendue». Quels sont les objectifs? Le contexte national, régional et international de cet appel en est la meilleure réponse. L'Algérie fait face à plusieurs défis aussi bien politiques, sécuritaires que socio-économiques. Un pays miné à ses frontières. De la Tunisie, pays devenu instable, au Maroc, qui ne cache plus ses visées, en passant par la Libye, en quête d'un renouveau, le Mali, en butte à une instabilité chronique, au Niger dont les frontières avec le Mali «sont sous la coupe de l'État islamique au Grand Sahara», selon les propos du président nigérien, Mohamed Bazoum, la menace est omniprésente. Sur un autre plan, l'Algérie subit de plein fouet les contrecoups du conflit russo-ukrainien. Un conflit ayant exacerbé de façon significative la question de la sécurité...alimentaire. Un conflit ayant bouleversé les marchés mondiaux des céréales, vu que les deux pays sont les principaux exportateurs mondiaux de ces denrées alimentaires. Le contexte géopolitique actuel montre que «l'arme alimentaire» est une menace brandie par les grandes puissances mondiales, qui ont bien compris que la souveraineté agricole devient un attribut qu'il faut maîtriser, a prévenu, l'agroéconomiste Ali Daoudi, dans une intervention sur les ondes de la Radio nationale. Pour y faire face, la construction d'un front interne soudé est plus que d'actualité à même de défendre la souveraineté nationale. Un front représentatif de toutes les franges et tendances de la société algérienne. Sur ce point, le président de la République a expliqué, à partir de la Turquie, l'importance d'être tous unis dans ce front pour faire face aux menaces qui guettent le pays. Mais qu'en est-il du contenu officiel de cette initiative? Un contenu qui devrait être rendu public à l'issue de la tenue d'une rencontre inclusive des partis politiques que compte organiser dans les semaines à venir le chef de l'État. Une rencontre qui devrait avoir lieu avant l'anniversaire du 60e anniversaire de l'Indépendance. Une date que le président Tebboune devrait choisir pour faire sa «Déclaration». Une «déclaration» devant annoncer la fermeture définitive des dérives et restrictions des libertés. Une déclaration d'autant plus salutaire qu'elle renforcera le socle constitutionnel de protection des droits fondamentaux. D'autant que sans l'adhésion des citoyens aux initiatives gouvernementales, aussi pertinentes et impérieuses soient-elles, elles n'aboutiront jamais. Tout un capital confiance. Dans un mouvement d'ensemble orienté vers la satisfaction de l'intérêt général, faisons en sorte de ne plus tirer le diable par la queue.

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