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L’activité des responsables soumise à un contrôle rigoureux

L’oeil vigilant de la Présidence

Le président a annoncé la création d’une inspection générale mise directement sous sa tutelle afin de «contrôler l’activité des responsables».

Abdelmadjid Tebboune tient à bâtir une «autre Algérie». Une Algérie «moderne» a promis le chef de l'Etat, vendredi dernier, lors de sa rencontre régulière avec les médias. Mais pour y arriver, le président de la République qui annonce que 2022 sera l'année des réformes structurelles pour la réédification de l'Etat, insiste sur l'accompagnement de toute la démarche par un contrôle rigoureux. Raison pour laquelle, le président multiplie la création d'institutions et organismes chargés exclusivement de veiller à la mise en oeuvre de son programme et du respect des lois de la République. Il a annoncé,
vendredi dernier, la création d'une inspection générale qui sera mise directement sous tutelle de la présidence de la République afin de «contrôler l'activité des responsables». Mettant l'accent sur l'importance du contrôle en matière de mise en oeuvre des décisions, Abdelmadjid Tebboune et en réponse à une question sur le suivi des projets de développement confiés au directeur de cabinet de la présidence de la République, a rappelé que «le dossier économique fait partie de mon programme.
La majorité des citoyens conviennent de la justesse des décisions qui, hélas, ne sont pas appliquées. Des parties entravent la mise en oeuvre des orientations». Relevant que la non- application des décisions qu'il a prises a entraîné la révocation de walis et de ministres, le chef de l'Etat a indiqué que le dernier remaniement ministériel est intervenu dans ce sens, à savoir la non- application des instructions présidentielles.
Le chef de l'Etat, il faut le dire, a été et à plusieurs reprises, déçu par le rendement de ses ministres et walis. Il a dû, non pas une fois, mais à de nombreuses occasions, les rappeler à l'ordre et même publiquement comme cela a été le cas, alors qu'il s'apprêtait à effectuer un contrôle médical en Allemagne.
Le président avait alors affiché son désaveu au gouvernement de Abdelaziz Djerad. Les walis ont été, eux aussi, tancés pour n'avoir réalisé, après 6 mois, qu'à peine 10% des objectifs tracés. C'est dire que pour le président, la concrétisation d'un État moderne ne peut se faire sans la rigueur. Chose qu'il cherche à introduire dans les moeurs. Pour Abdelmadjid Tebboune donc, l'objectif premier de la pluralité des institutions de contrôle, à l'instar de la médiation de la République, est de renforcer le contrôle sur la gestion de l'argent public. Tout en faisant part de l'application «pas à pas» de ses 54 engagements, le président insiste sur un contrôle en amont et en aval de toute opération pour ne laisser aucune chance à la malversation, la tergiversation ou les atermoiements. Le chef de l'Etat a même laissé entendre qu'il assurera lui-même le premier contrôle en suivant scrupuleusement la concrétisation de ses objectifs.
Le président qui affiche sa satisfaction quant au respect de la volonté citoyenne lors des rendez-vous électoraux à travers la mise en place d'un contrôle en amont et en aval de toute opération de vote permettant de prévenir la fraude et éloigner le pouvoir de l'argent sale, promet de veiller aussi aux droits des chômeurs et des investisseurs afin que l'allocation chômage, elle, soit versée aux véritables requérants d'un emploi et que la priorité soit accordée aux investisseurs locaux sans passe-droit ni corruption. Et c'est en veillant à faire respecter les lois, que l'Etat de droit sera instauré. Mais pour réussir cette performance, le président Tebboune reconnaît l'urgence de doter le pays de statistiques précises.

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