Réforme de la justice
L’intérêt supérieur de la nation doit primer
À ce niveau apparaît l’importance de la modernisation du secteur à travers l’intégration des nouvelles technologies.
Mettant en avant l'importance du secteur de la justice dans la concrétisation des axes fondamentaux de la Constitution, le premier président de la Cour suprême, Tahar Mamouni, a affirmé, lundi à Alger, lors de la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire 2024-2025, présidée par le chef de l'État Abdelmadjid Tebbonne, que «toutes les institutions de l'État et les organisations non gouvernementales sont, aujourd'hui, appelées à intensifier les efforts pour lutter contre tout écart de la Constitution, tout mépris des lois de la République entravant le processus de développement et toute atteinte aux intérêts suprêmes de l'État».
Un appel qui traduit clairement la détermination des autorités nationales concernées d' édifier un État de droit basé sur les positions et les principes immuables véhiculés par les politiques publiques. À ce titre, l'ouverture de l'année judiciaire vise à établir les bilans d' exercices, et de mettre en place les mécanismes nécessaires pour une évolution du secteur de la justice dans le sens de la modernisation, de la performance et de la préservation de la souveraineté de la nation.
Des axes qui ont fait l'objet d'un travail législatif profond pour adapter les textes juridiques aux décisions politiques été économiques de l'État. Ces dernières prennent toute leur importance dans le renforcement des actions inhérentes à la moralisation de la vie publique, à la protection de la société de la criminalité, et à l'amélioration dles services du secteur, auxquels s'ajoute, les actions pour promouvoir l'indépendance de la justice, et, notamment pour la protection des responsables administratifs, dans tous les secteurs.
De même importance, la mobilisation de l'ensemble des acteurs de la scène judiciaire, permettra également de consolider les axes de la politique étrangère, et renforcer les capacités du secteur à relever les défis, et faire face efficacement contre les menaces internes et externes. C'est précisément à ce niveau qu'apparaît l'importance de la modernisation du secteur à travers l'intégration des nouvelles technologies, et à travers les actions de numérisation. Ces dernières représentent un axe central du système judiciaire du fait qu'elles interviendront pour renforcer l'efficacité des services et mettre en place les bases d'une réelle édification de la société.
Pour ce faire, le secteur s'appuie sur le soutien et l'accompagnement indéfectible de l'État, qui oeuvre à mettre à sa disposition les moyens pour redorer le blason du secteur de la justice, et faciliter l'accès à des services performants. Ce qui renseigne sur l'entrée dans une étape de la réforme, qui vise essentiellement à hisser le secteur au rang d'aiguilleur, et d'accompagnateur incontournable de l'évolution de l'ensemble des secteurs. Autrement dit, la mise à jour du système judiciaire en adéquation avec les axes centraux de la vision politique et socio économique adoptée par l'État, constitue selon, le président de la Cour suprême «une motivation morale pour asseoir les bases de la crédibilité de l'appareil judiciaire dans la société, en étant le cadre constitutionnel garant des libertés, de l'égalité et de la sécurité juridique pour bâtir un Etat de droit».