Colonialisme marocain
L’implacable constat de Goudjil
L’Algérie fait la distinction entre le colonialisme français et le peuple français, comme elle sait faire la différence entre le peuple marocain et le colonisateur marocain.

Le président du Conseil de la nation est revenu, jeudi écoulé, sur l’hystérie politique qui a atteint certains cercles officiels et politiques français de l’extrême droite, auteurs d’une campagne haineuse et calomnieuse ciblant l’Algérie, depuis peu. Le deuxième homme de l’État n’a pas lésiné sur les mots pour qualifier les incartades capricieuses de ces délinquants de la politique française. Goudjil a appelé à agir avec « fermeté et comme un seul homme », face aux dérapages de certains ministres français, qui nourrissent « des idées et la pensée coloniale au sein du gouvernement (français) ». Aux yeux de Goudjil, la communauté algérienne a été à la hauteur des événements, à travers sa position et sa réponse apportée aux tenants de la pensée politique néocolonialiste. Faisant l’analogie des faits coloniaux atroces et abjects, commis par l’armée coloniale en Algérie, avec les pratiques du colonisateur « makhazenien » au Sahara occidental, Goudjil n’a pas hésité à en souligner les ressemblances et les similitudes. Le second homme de l‘État algérien se défendra de faire l’amalgame entre les néocolonisateurs et les peuples frères, notamment français et marocain. Pour le président du Conseil de la nation, il ne fait aucun doute que les pratiques au Sahara occidental sont similaires à celles des Fançais en Algérie durant la période coloniale. Il soulignera, à ce sujet, que l’Algérie « fait la distinction entre le colonialisme français et ses résidus et entre le peuple français, comme elle sait faire la différence entre le peuple marocain et le colonisateur marocain représenté par le Makhzen ». Le président du Sénat a également relevé la bonne santé dans laquelle baigne le pays, tant sur le plan politique que celui économique, ce qui lui vaut des animosités et bien des inimitiés. Il confiera, à ce sujet, que l’Algérie a réussi a surmonter bien « des difficultés, seule et sans ingérence extérieure, au cours de la révolution et nous avons maintenu notre stabilité ». Goudjil appellera également à la nécessité de « consolider la place du pays sur la scène mondiale », surtout face aux transformations et fluctuations de la géopolitique internationale, notamment durant ces dernières années. Il enchaînera que « l’Algérie qui a retrouvé sa place, est indépendante politiquement et réussira à réaliser son indépendance économique. D’autant plus qu’elle dispose de tous les moyens financiers pour faire face aux défis à venir, en l’absence de dette extérieure, ce qui renforce l’indépendance de la décision du pays ». Le premier responsable de la chambre haute du Parlement a estimé que « le recours de l’Algérie à sa Mémoire, dès novembre 2020, lors de l’adoption de la nouvelle Constitution et la symbolique de la date choisie pour celle-ci, ont contribué à faire comprendre aux ennemis de l’Algérie qu’elle a, bel et bien, retrouvé sa place ». Rappelant la constance des positions de l’Algérie envers les causes justes dans le monde et le soutien indéfectible envers la cause palestinienne et la cause sahraouie, Goudjil abordera le principe immuable de non-aliignement adopté par le pays, dira-t-il. Il citera également le soutien de l’Algérie, à l’égard du Timor oriental, jusqu’à l’obtention de son indépendance. Pour le patron du Sénat, l’adoption de ces deux lois (gestion, contrôle et élimination des déchets, ainsi que la loi relative à la protection et à la promotion des personnes aux besoins spécifiques), « est l’occasion de puiser dans notre Mémoire nationale pour choisir la bonne voie à emprunter, aujourd’hui et demain, pour faire face aux ennemis de l’Algérie », dira encore Goudjil. Le président du Sénat , l’homme d’État, mais aussi le moudjahid qui, avec ses compagnons de la guerre de Libération nationale, faisait noircir de peur les soldats de la France coloniale, poursuit aujourd’hui, son combat contre le néo-colonialisme franco-marcoain, entretenu par certains cercles politiques, dont des membres du gouvernement français. Salah Goudjil, l’homme d’État, mais aussi le mMoudjahid qui, avec ses compagnons de la guerre de libération nationale, faisait noircir de peur les soldats de la France coloniale, poursuit aujourd’hui, son combat contre le néo-colonialisme franco-marcoain, entretenu par certains cercles politiques, dont des membres du gouvernement français.