L'Expression

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Formation par les laboratoires pharmaceutiques «Roche-Algérie»

L’hémophilie au programme

Nouvelle session destinée aux journalistes versés dans le domaine médical.

Les laboratoires Roche-Algérie ont procédé, jeudi à Alger, par la voix du professeur Salim Nekkal, à une séance de formation, la troisième du genre, en direction des journalistes versés dans le domaine médical.
Le thème de cette session a concerné l'hémophilie en Algérie dont l'état des lieux a été développé par le professeur Nekkal tout comme la prise en charge de cette maladie qui nécessite une action multidisciplinaire. Cette pluralité, qui nécessite une équipe complète, comprend, notamment, des pédiatres, des chirurgiens, des physiciens, des biologistes, des psychologues, des kinésithérapeutes, des dentistes, l'imagerie médicale et aussi un plateau technique pour coordonner les participations...
L'hémophilie est une «coagulopathie» congéniale rare qui se caractérise par un déficit en facteurs de la coagulation. Elle se manifeste chez l'enfant par des épisodes de saignement. La première étude portant sur l'épidémiologie de l'hémophile en Algérie, publiée en 1996, a recensé à l'époque 596 hémophiles. Cette maladie touche environ 400 000 enfants dans le monde. En Algérie 2 362 cas ont été recensés en 2017, selon le directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé. L'Algérie a consacré, en 2016, pour l'acquisition des médicaments, une enveloppe financière estimée à 7 milliards de dinars. Celle-ci atteignait à peine 760 millions de dinars en 2010. Les défis rencontrés sont la fréquence des perfusions (prophylaxie), les accès veineux chez les «jeunes sujets et plus» alors que des complications sont redoutées telles que l'ACC, bien que la mortalité et la morbidité soient en baisse, a signalé le professeur Nekkal.
L'évolution du nombre de patients est, par contre, en hausse constante dans notre pays. Ainsi, on a dénombré 2 294 patients en 2017 contre 543 en 1996. Alger se place en tête avec 335 cas, suivie d'Oran (144) et Sétif (122) pour ne citer que ces trois wilayas. Le professeur Nekkal a signalé que sur 1 290 cas recensés, 55% sont jugés sévères. Le traitement par la thérapie génétique a permis en 2018 la guérison de nombre de malades s'est-il félicité. L'objectif est de réduire la mortalité et les séquelles orthopédiques. Aujourd'hui, un traitement idéal, à un coût abordable, est réalisable. Il se trouve, cependant, que les nombreuses contraintes qui jonchent le processus de traitement, nécessitent des informations réelles par média spécialisé d'où une implication directe et impérieuse des médias est nécessaire. Il faut dire aussi, selon Nekkal, que cela demade des moyens humains et matériels importants. Le rôle de tous est revendiqué pour combattre cette maladie. 

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