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Investissement agricole

L’État mobilise ses banques

La mobilisation des banques véhicule sans ambiguïté la volonté de l’État à mettre en place les bases d’une stratégie d’investissement.

Dans l‘optique de mettre les mécanismes adéquats pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, à l’horizon 2025, le gouvernement mise sur la contribution et la mobilisation des banques pour atteindre cet objectif. À ce titre, le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane a affirmé, jeudi à Alger, lors de l’ouverture des travaux du forum sur «La sécurité alimentaire à travers le développement de la production du blé dur en Algérie», organisé par le Conseil du renouveau économique algérien (Crea) que « toutes les banques étaient concernées par le financement de l’investissement agricole. Aucun dossier ne sera rejeté, et chaque dossier complet et remplissant les conditions de financement non suivi de mesures d’application exposerait la banque concernée à des poursuites judiciaires ». On ne peut plus clair, cette orientation vise à baliser les procédures bancaires dédiées à l’investissement agricole dans le but de fournir aux opérateurs économiques les assurances nécessaires pour une contribution efficience et visible sur le terrain. Cette dernière s’articule autour de l’impératif de porter la production agricole à des niveaux qui permettent de répondre aux besoins nationaux et du développement durable. Erigée en priorité absolue, l’autosuffisance alimentaire demeure étroitement tributaire d’un système bancaire efficace et engagé dans le sens de l’édification de passerelles d’accélération pour conférer au secteur de l’agriculture les instruments nécessaires pour un fonctionnement optimal. À ce titre, la mobilisation des banques et la mise en garde contre les dérives contre- productives, véhiculent désormais, sans ambiguïté, la volonté de l’État à mettre en place les bases d’une stratégie d’investissement qui rejoint une vision globale essentiellement portée sur l’amélioration des indicateurs macroéconomiques. Dans ce sillage, M. Benabderrahmane a affirmé que « les pouvoirs publics aspirent à atteindre de meilleurs chiffres en termes de production céréalière en 2023, d’où la nécessité de mettre en place une stratégie sous-tendue d’un calendrier dans la perspective de réaliser l’autosuffisance en 2024-2025 ». Dans cette optique, ,plusieurs actions ont été menées pour cerner cet objectif, notamment la constitution d’une banque de gènes en vue de doter le secteur d’une production de semences , à même de porter la production agricole à plus de 70 quintaux par hectare dans la production céréalière.

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