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Le président Tebboune en visite en Égypte

L'axe arabe et nord-africain

Le président de la République a estimé à 1 milliard de dollars, la valeur des importations algériennes de ce pays.

Premier déplacement de son second mandat, le président de la République l'a réservé à l'Égypte. Un géant arabe et africain qui partage tant de choses avec l'Algérie. Les deux pays qui ont une large façade sur la Méditerranée et font face à l'Europe, ont l'ambition assumée de peser sur l'avenir du continent africain et du Monde arabe. 2e et troisième économies d'Afrique, l'Égypte et l'Algérie ont ceci en commun, est qu'ils ont les moyens intellectuels et humains de forcer le destin et susciter le pôle de croissance dont l'Afrique a tant besoin.
Tous ces points de convergence conduisent objectivement au resserrement des relations entre les deux pays. Les deux Présidents ont évoqué ces points-là, ainsi que leur volonté de faire évoluer les dossiers arabes et africains dans le sens de la paix et le développement. Un entretien certainement riche. Il en est ressorti, au regard de la conférence commune animée par les deux chefs d'État, une convergence de vues sur de nombreux sujets bilatéraux, mais également sur Ghaza, la Libye et autres dossiers arabes et africains. Le président Tebboune a d'emblée affirmé que son déplacement au Caire est tout d'abord une visite d'amitié. Il a, dans le même temps souligné une volonté d'approfondissement des consultations entre les deux pays. «Nos deux pays disposent de relations historiques et excellentes. Nous partageons la volonté de poursuivre et d'approfondir ces relations et de renforcer nos liens», a assuré le chef de l'État. Abdelmadjid Tebboune a rappelé le soutien de l'Égypte à la Révolution algérienne.
Au plan des relations économiques, le président de la République a valorisé le partenariat économique entre Alger et Le Caire, soulignant que l'Égypte est le premier partenaire arabe de l'Algérie. Il a estimé à 1 milliard de dollars, la valeur des importations algériennes de ce pays.«Les entreprises égyptiennes sont les bienvenues en Algérie et nous tablons sur un renforcement du partenariat économique et des investissements entre les deux pays, notamment dans les domaines de l'énergie, de l'habitat et des travaux publics», a indiqué le président Tebboune. Il a même annoncé avoir instruit le ministre de l'Habitat à travailler avec les entreprises égyptiennes du bâtiment, dont la célèbre- Arabe Contractors- qui a pris part aux nombreux chantiers de logements durant la première décennie des années 2000.
Cela au plan bilatéral. Pour ce qui concerne le Moyen-Orient, le président Tebboune a tenu à «saluer la résistance du peuple palestinien». Il dira que «l'Algérie accompagnera l'initiative de l'Égypte pour le passage des aides alimentaires vers la bande de Ghaza et elle poursuivra ses efforts au sein du Conseil de sécurité de l'ONU pour un cessez-le-feu». Cela avant d'affirmer clairement que «les Palestiniens doivent gérer leur pays par eux-mêmes et avec l'aide des pays frères. Nous soutiendrons l'établissement d'un État palestinien sur les frontières de 1967 avec El Qods comme capitale». Quant aux dossiers libyen et soudanais, le chef de l'État s'est félicité du fait que l'Algérie et l'Égypte partageaient l'approche qui consiste en l'organisation d'élections au sein de ces deux pays. Sur le Soudan précisément, le chef de l'État s'en est fortement pris à une partie qui travaille à pourrir la situation dans ce pays.
Le président égyptien a abondé dans le même sens pour ce qui concerne la qualité des relations économiques entre les deux pays. «Aujourd'hui nous avons, pas moins de 5000 entreprises qui peuvent s'implanter en Algérie en réalisation des projets ou des investissements», a-t-il souligné. «Les entreprises algériennes sont également les bienvenues en Égypte, ce qui constituera une grande chance pour l'échange d'expériences», a fait remarquer Al Sissi. La position du Caire sur la question palestinienne est on ne peut plus proche que celle d'Alger, et le président égyptien répond aux bruits ambiants que son pays «s'oppose au déplacement de la population de la bande de Ghaza et travaille à une nouvelle initiative pour un cessez-le-feu». Et Al Sissi de prôner «un échange des prisonniers et des otages et l'acheminement d'aides alimentaires». Nous travaillons également pour un cessez-le-feu au Liban et essayerons d'éviter l'embrasement de la région», a-t-il assuré. Le président égyptien a affirmé qu'il y avait un consensus arabe sur la question palestinienne.
Ledit consensus a d'ailleurs été formulé lors du Sommet de la Ligue des États arabes à Alger. Concernant la situation au Liban, le président Al-Sissi a déclaré qu'il y a accord avec l'Algérie pour ne pas permettre que le conflit s'étende au-delà de la région et pour stopper les hostilités. Al-Sissi a affirmé que les discussions avec le président Tebboune étaient très positives, réaffirmant la volonté de l'Égypte de poursuivre les efforts de coopération au bénéfice des peuples algérien et égyptien. Il a félicité le président Tebboune à l'occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération.

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