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L'année des grands défis économiques

Tebboune qui devra clôturer le chantier politique avec la tenue, avant la fin de l'année, des élections locales, a déjà mis en place les hommes et les outils qui lui permettront de se lancer dans les réformes économiques.

Quelques jours seulement nous séparent de la double rentrée sociale et politique du pays. Une rentrée qui porte en son sein au moins une bonne nouvelle sur le plan sanitaire puisque la large opération de vaccination qui se poursuit quotidiennement devra permettre à l'Algérie de mieux affronter la prochaine vague du coronavirus.
Sur le plan social, la situation reste fragile car la pandémie de Covid-19 a eu des effets dévastateurs sur des centaines de milliers de familles qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts. Avec les derniers incendies, des milliers d'autres habitants des villages avalés par les feux, sont venus se greffer à la liste des personnes en situation précaire. C'est dire que sur le plan social, il ne faut pas se réjouir.
Ni sur le plan économique aussi, même si l'année 2022 devra être l'année des réformes économiques, selon le Plan d'action tracé par le président de la République.
Abdelmadjid Tebboune qui devra clôturer le chantier politique avec la tenue, avant la fin de l'année, des élections locales, puisqu'il a déjà mis en place les hommes et les outils qui lui permettront de se lancer dans les réformes économiques.
En fait, le président, dès son élection en décembre 2019 et malgré le retard enregistré à cause de la maladie, a commencé par réviser la Constitution, dissoudre l'APN, amender la loi électorale pour élire une nouvelle législature et il ne lui reste plus que le rendez-vous des locales pour parachever le changement politique auquel il aspire à travers les institutions élues. En parallèle, le chef de l'Etat a balisé le terrain pour lancer les grands changements annoncés en économie. Il a présidé une Conférence nationale de relance socio-économique afin d'asseoir les jalons d'un nouveau modèle de développement basé sur la diversification et le développement durable.
Mais pas seulement, outre les recommandations et les mesures décidées, Abdelmadjid Tebboune a nommé, dernièrement, l'homme qui aura la charge de mener les réformes économiques. Aïmène Benabderrahmane, un technocrate, ministre des finances dans l'équipe précédente, a été désigné Premier ministre tout en gardant ses fonctions de grand argentier.
Sa tâche prioritaire est de redresser la balance financière au moment où le pays traverse une grave crise, mais aussi de trouver les finances pour lancer des projets et faire fonctionner la machine économique grinçante.
Son équipe gouvernementale est chargée de mettre en oeuvre le programme présidentiel dans une conjoncture économique délicate. Elle est tenue par l'obligation de résultat. Sa marge de manoeuvre étant rognée en raison de la crise sanitaire mondiale, elle ne peut se permettre le luxe d'un quelconque couac en son sein. Surtout que les défis à relever sont nombreux.
La nouvelle équipe devra répondre promptement aux attentes de la société qui aspire à vivre réellement le changement promis dans l'Algérie nouvelle. Il sera donc question d'un redémarrage rapide et agissant de la machine économique, mais aussi de l'amélioration du niveau de vie et du pouvoir d'achat. La mission de l'Exécutif n'est pas du tout aisée.
Dans tous les secteurs, à commencer par celui des ressources en eau, de la santé, l'éducation ou encore l'industrie. Benabderrahmane qui drive cette équipe, est tenu de tirer le meilleur de chacun de ses soldats et de maintenir la cohésion pour atteindre son objectif. Donnera-t-il satisfaction aux Algériens?

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