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Aux 27 sénateurs qui réclament des sanctions contre l’Algérie

L’ambassadrice des USA répond

À travers un tweet, l’ambassadrice américaine réaffirme la position officielle de son pays par rapport à l’Algérie.

Vaines gesticulations des sénateurs américains. La réponse de l'ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin est cinglante. Elle est même montée au créneau pour «dissiper les bruits sur un éventuel mécontentement de Washington à la suite d'achats d'armes que l'Algérie a effectués auprès de la Russie».
«Notre relation avec l'Algérie est forte et grandissante.» Clair et précis, est le message de l'ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin. Un message émis à l'issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra. Un message qui s'apparente, vraisemblablement, à une mise au point au groupe des
27 membres du Congrès américain qui ont adressé une lettre au secrétaire d'État Anthony Blinken pour réclamer des sanctions à l'encontre de l'Algérie. Motif retenu, un probable achat par Alger d'armes russes, incluant des avions de chasse SU-57. En réaffirmant la «solidité» des relations algéro-américaines, la diplomate a voulu « tuer le poussin dans l'oeuf». «C'est toujours un plaisir de rencon-
trer le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et de discuter des relations fortes et grandissantes entre les Etats-Unis et l'Algérie», a indiqué Elizabeth Moore Aubin dans un message publié sur son compte Twitter. Une manière de répondre indirectement aux sénateurs. Il s'agit de la première réponse officielle de l'administration de Joe Biden à la lettre adressée par le groupe de sénateurs, républicains et démocrates, américains au secrétaire d'État Tony Blinken, lui enjoignant des sanctions contre l'Algérie. Un groupe emmené par la sénatrice, Lisa McClain, au service du lobby anti-algérien. Une sénatrice connue pour ses accointances avec l'entité sioniste. Une lettre faisant suite à un appel similaire du sénateur républicain Marco Rubio, connu pour avoir exercé des activités de lobbying rémunérées pour le compte du Maroc avec son collègue Ted Cruz, pour que l'administration Joe Biden impose des sanctions contre l'Algérie. Une initiative loin de refléter l'opinion dominante aux Etats-Unis tant le nombre de représentants ayant signé la pétition (27/435) est insignifiant. Contrairement à la consistance et à la constance des relations algéro-américaines qui «ont une longue et riche histoire» et qui remontent «au Traité de paix et d'amitié signé à Alger en 1795», rappelait la diplomate américaine lors de la remise de ses lettres de créance au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, tout en soulignant que «l'Algérie et les Etats-Unis recherchent la stabilité et la prospérité en Afrique du Nord et au Sahel. Notre coopération en matière de sécurité et notre lutte commune contre le terrorisme continueront d'être la pierre angulaire de nos relations bilatérales». Une aspiration renouvelée lors de sa rencontre avec le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane. Un entretien ayant permis de «passer en revue l'état et perspectives des relations bilatérales, ainsi que les voies et moyens de consolider le partenariat économique entre les deux pays», avait déclaré Elizabeth Moore Aubin. Des relations qualifiées par la secrétaire d'État adjointe Wendy Sherman de «solides et durables». «Ce fut un plaisir» de rencontrer le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra en marge des travaux de l'Assemblée générale de l'ONU pour discuter, notamment de la sécurité régionale et de notre partenariat économique, a écrit la numéro deux de la diplomatie américaine sur son compte Twitter, ajoutant qu'elle a « hâte de continuer à approfondir notre relation solide et durable». Un avis partagé, la veille, par la responsable du Département d'État américain, chargée des Affaires du Proche-Orient, Barbara Leaf, qui a qualifié l'Algérie de partenaire « solide pour la paix et la stabilité dans la région et le continent africain». D'autant que les Américains considèrent l'Algérie comme l'un des plus grands marchés économiques et le plus important dans la région du fait qu'il constitue un portail d'accès aux régions du Maghreb et du Sahel. 

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