Nouvelle perception du temps, des moyens et de la gestion des projets
L’Algérien tend vers l’excellence
Un potentiel à l’écoute, en quête d’opportunités pour accompagner l’essor de la nouvelle Algérie.
Une révolution progressive et ascendante dans les us générales de l'Algérien, notamment dans le traitement de certains facteurs liés à la gestion des projets, des moyens disponibles et du facteur temps dans l'exécution du travail commandé, est en phase de chambouler les idées reçues et les perceptions générales des Algériens. La gestion des projets en cours, qu'ils soient d'envergure ou simplement ordinaires, dévoile une nouvelle tendance vers l'excellence, la maîtrise et la compétence. L'Algérien reprend confiance en ses capacités et ses compétences.
En effet, il est des indicateurs qui ne trompent pas. Depuis quelque temps déjà, de nouvelles réalités prennent acte dans le tissu social et économique national. Des signes avant-coureurs annonciateurs de changements notables et ostentatoires dans les mentalités et les us coutumières des Algériens, sont là pour mettre à la lumière du jour une nouvelle réalité, bien palpable. À ne pas s'y tromper, cela ressemble à un point de non-retour, en termes de reconsidération de la valeur et vertus du travail dans le mental de l'Algérien. Et les exemples ne manquent pas pour illustrer cette mue ascendante vers les paliers de l'excellence et du renforcement de l'intégration nationale.
Deux trémies en quatre mois
Il y a quelques jours, à peine, au bout de quatre mois de travaux seulement, un axe routier comportant des ouvrages imposants et importants étaient livrés, au grand dam de certains ingénieurs et autres spécialistes des travaux publics, qui affirmaient qu'il était impossible de réaliser des travaux d'une telle ampleur en l'espace d'une seule année. Mais les jeunes compétences, bien de chez nous, n'étaient pas de cet avis. Avec une cadence de travail très soutenue et la mise à profit de moyens concordants, les travaux ont connu un taux d'avancement déroutant, débouchant sur une livraison avant terme d'un projet qui devait durer une année, à tout le moins. Il s'agit de l'inauguration des deux trémies souterraines de Bir Mourad Raïs sur une distance de 300 mètres, dont les travaux n'ont pas excédé les quatre mois. Un axe routier reliant divers accès de et vers Bir Mourad Raïs, en direction de Blida, Dar Beïda, etc. Certes, l'exemple a une portée limitée, mais il reste un exemple fiable et un indicateur sérieux du potentiel national existant. Pour ceux dont la mémoire serait courte, il est important de rappeler que pareils ouvrages, dans un passé récent, prenaient jusqu'à plus de deux années de durée de réalisation.
Les mines boostées
Dans l'extrême est du pays, plus exactement à Souk Ahras et Tébessa, d'autres exemples plus marquants nous parviennent au sujet de défis majeurs et stratégiques, en phase d'être relevés par de jeunes compétences nationales 100% algériennes. Ce n'est pas un délire, ni une fierté exagérée ou mal placée et encore moins une fièvre chauviniste galvaudée. Les jeunes Algériens avancent sûrement et rapidement, menant le pays vers des rivages sereins et galvanisés. Après des tergiversations et des reports sine die du lancement des premiers pas vers l'exploitation effective de la plus grande réserve de phosphate du pays, le projet sera, désormais, pris en charge à 100% par une main-d'oeuvre algérienne et des compétences exclusivement algériennes. Le tout chapeauté par deux grands mastodontes du secteur, à savoir les deux groupes Sonatrach et Sonarem. Dans ce registre, l'apport des universités algériennes, à travers les scientifiques, chercheurs et professeurs n'est pas en reste dans cette dynamique naissante. Il est à rappeler même, dans ce contexte, l'incontournable contribution de ces derniers dans le lancement du dossier des mines dans le pays, à l'initiative du président Tebboune qui enjoint aux responsables du secteur d'y associer les universités. Le projet d'exploitation effective débutera en 2027, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Révolution dans le rail
L'autre secteur qui a connu une impulsion nouvelle, suite aux coups de gueule du président de la République, est celui du rail. Des transformations majeures sont en passe de changer la face du segment primordial des transports dans le pays. L'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif), vient d'annoncer la livraison avant les délais contractuels établis à mars 2026, de l'imposante ligne ferroviaire Béchar-Ghar Djebilet. Le projet qui est piloté par l'Anesrif en partenariat avec des entreprises locales et internationales, connaît vraisemblablement des avancées importantes. Les groupes nationaux Cosider et Infrarail qui développent une meilleure cadence et maîtrise, appuyés par le géant chinois Crcc, mobilisent des moyens humains et matériels impressionnants. Avec plus de 1600 équipements lourds, un effectif global de 3500 employés algériens et un tracé de près d'un millier de kilomètres, c'est l'un des plus gigantesques projets ferroviaires de l'Algérie contemporaine. Cela, sans compter les autres projets d'extension et de nouvelles réalisations qui englobent un développement considérable des lignes ferroviaires nationales et la modernisation des aérogares. Un véritable pas de géant qui vient d'être effectué dans ce secteur névralgique, en attendant l'aboutissement des axes ferroviaires reliant le nord à l'extrême sud.
Les silos avancent bien
Dans le secteur de l'agriculture, la même dynamique couve depuis quelques mois déjà. Sur instructions du président Tebboune, le secteur est arrivé à réaliser des prouesses. Les projets de réalisations des 350 silos et centres de stockage à céréales et leur connexion aux ports a été également une véritable gageure, tant pour les responsables du secteur que pour les jeunes compétences nationales qui y évoluent. Ces silos et centres de proximité de stockage de céréales, qui entrent dans le cadre du renforcement de la sécurité alimentaire du pays, devront augmenter les capacités de stockage à 9 millions de tonnes, au lieu des 3,4 millions de tonnes actuels. D'une capacité de stockage de 6000 tonnes, la réalisation de chaque centre nécessitera un montant de 25 milliards/DA. Les projets qui ont été lancés depuis peu, connaissent des avancées estimables. Certains sont en phase d'aboutissement, alors que d'autres ont déjà connu une livraison avant terme.
L'industrie s'y met aussi
Grâce à l'intervention du président de la République, un potentiel inestimable de contenu local a commencé à émerger, tout au long de ces dernières années. Un tissu industriel multiple fait d'usines de tous genres, spécialisées dans les technologies de pointe et les industries légères promettent des lendemains radieux. L'industrie des batteries, celle du photovoltaïque, des lampes LED, la pièce détachée, révèlent du potentiel caché chez nos jeunes talents. Un potentiel à l'écoute, en quête d'opportunités réelles et d'occasions concrètes pour accompagner le nouvel essor de la nouvelle Algérie.