Tebboune, l’artisan d’une nouvelle politique de coopération continentale
L’Algérie s’affirme en Afrique
L’Algérie, forte de son héritage révolutionnaire et de son rôle historique comme porte-voix des nations africaines, mène un nouveau combat.
Tebboune renforce le front africain! Depuis son arrivée au pouvoir, le président de la Republique multiplie les initiatives pour redéfinir la place de l'Algérie en Afrique. Cette semaine, son voyage en Mauritanie, une première pour un président algérien depuis 30 ans, marque un tournant stratégique dans la politique africaine d'Alger. Au-delà de sa participation à la Conférence continentale sur l'éducation, la jeunesse et l'employabilité à Nouakchott, ce déplacement s'inscrit dans une dynamique visant à consolider un grand front africain pour l'émancipation et la stabilité du continent. L'Algérie, forte de son héritage révolutionnaire et de son rôle historique comme porte-voix des nations africaines, mène un nouveau combat. Celui de mener toute l'Afrique vers la stabilité et l'émergence. Un objectif qu'elle partage avec une autre force du continent, en l'occurrence l'Afrique du Sud. Les deux pays ont renforcé, la semaine dernière leur relation, à l'occasion de la visite historique en Algérie du président Cyril Ramaphosa. Les deux chefs d'État ont lancé un appel solennel à l'Afrique pour s'unir et rejoindre le «mouvement» qu'ils ont mis en marche, loin du néocolonialisme et des forces occultes. L'axe Alger -Pretoria a été renforcé dans ce sens. L'autre grande force du contient, le Nigeria, semble avoir rejoint ce «nouveau front». À la veille de la venue de Ramaphosa à Alger, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu s'est rendu en Afrique du Sud. Il en a profité pour se positionner clairement sur les causes justes pour lesquelles se bat l'Algérie, en l'occurrence le Sahara occidental et la Palestine. Un timing qui laisse entrevoir un «axe» encore plus puissant entre Alger -Abuja -Pretoria.
Alger -Abuja -Pretoria
Une «force» qui pourrait changer l'avenir du continent. Ensemble, ces trois nations peuvent redessiner l'avenir de l'Afrique sur des bases de justice, d'autonomie et de coopération. Surtout que Tebboune multiplie les rencontres avec ses homologues du contient. Des audiences ou il a été question de la coopération bilatérale, mais aussi des positionnements communs sur les questions qui concernent directement l'avenir de l'Afrique, dont l'Algérie est le porte-voix et défend ses intérêts à travers son poste de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l'ONU. C'est ainsi que durant son voyage mauritanien, le président Tebboune a rencontré deux de ses homologues. D'abord, le président de la République du Rwanda, Paul Kagame. Un pays qui connaît ces dernières années une dynamique économique importante. Il se pressente comme l'une des nouvelles forces de la région. Il a aussi rencontré le nouveau président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye. Un pays avec lequel, la nouvelle Algérie de Tebboune, a renforcé les liens, notamment sur le point de vue historique. De grands échanges sont faits, une ligne aérienne a été ouverte et même une ligne maritime. Ce qui permet au Sénégal de recevoir les produits algériens mais aussi de les faire transiter vers le reste du continent, comme le fait, d'ailleurs, la Mauritanie. Cette rencontre devrait permettre de renforcer cette politique, et ouvrir la voie à de nouvelles perspectives. Car l'Algérie est en train de développer son Sahara. Des projets structurants vont voir le jour. Ils sont en cours de réalisation, à l'image de l'exploitation du minerai de Ghara Djebilet. Notre pays veut que cette dynamique se propage à travers le reste du contient, pour faire bénéficier les populations.
La dynamique algérienne!
La route transsaharienne, projet emblématique reliant six pays africains, et la nouvelle liaison Tindouf-Zouerate, sont autant d'exemples concrets des efforts algériens pour stimuler l'intégration régionale. Ces infrastructures permettront non seulement de développer le commerce, mais aussi d'assurer la stabilité économique et sociale des zones concernées. Sous la houlette du président Tebboune, l'Algérie déploie des initiatives «continentales» structurantes. Parmi elles, la dorsale transsaharienne à fibre optique vise à connecter les pays du Sahel à l'économie numérique mondiale. Le gazoduc transsaharien, reliant le Nigeria à l'Europe via l'Algérie, incarne une vision stratégique des ressources énergétiques africaines au service du continent. L'ouverture de zones franches avec des pays voisins (Mauritanie, Tunisie, Libye, Mali et Niger) ainsi que le développement du réseau ferroviaire transfrontalier traduisent une volonté claire: bâtir un écosystème intégré et inclusif. Ces initiatives, couplées à des projets éducatifs tels que les 2 000 bourses annuelles offertes aux étudiants africains, réaffirment la vocation historique de l'Algérie à soutenir le développement du continent. Des aides que notre pays a toujours faites sans rien attendre en retour, mais par amitié, fraternité et surtout principe. Celui de voir les peuples africains épanouis et vivant dans les conditions économiques et sociales qu'ils méritent. Aujourd'hui, toute l'Afrique semble avoir pris conscience de cela. . Les choses semblent s'accélérer. L'unité est le mot d'ordre. L'Algérie veut travailler main dans la main avec le reste du continent pour permettre l'émancipation de l'Afrique. Comme on a pu voir avec la nouvelle «Union du Grand Maghreb» ou l'Algérie, la Tunisie, la Libye et même la Mauritanie. Ils avancent ensemble, renforcent leurs relations et multiplient les échanges. Il est temps pour l'Afrique de s'émanciper, de se projeter dans l'avenir en tant que bloc uni et souverain. C'est la «flamme que veut porter Alger»....