L'Algérie expose ses capacités à Prague

Fort d'avancées indiscutables, le secteur de l'économie de la connaissance et des start -up, est en phase de renforcer ses activités à travers le développement de la coopération avec les investisseurs étrangers. C'est du moins ce qui ressort du communiqué du ministère sur la récente visite du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, en République tchèque, où il a effectué des réunions avec plusieurs responsables et hommes d'affaires. Ces dernières ont permis d'«examiner les opportunités de coopération bilatérale dans le domaine des start-up, des microentreprises, de l'innovation et de l'économie de la connaissance, ainsi que les questions relatives à la transition technologique, à l'innovation, le capital-risque, l'intelligence artificielle et l'économie numérique». Un déploiement qui reflète la consistance des étapes traversées, qui se sont caractérisées par un investissement du fonds de financement à hauteur de 900 millions DA dans des start-up labellisées à travers le territoire national, depuis son entrée en service en 2021 et notamment par la promulgation de la loi portant statut de l'auto-entrepreneur et l'introduction de la société par actions simplifiée, la mise en place du Comité national de labellisation, du Fonds algérien des start-up, de l'accélérateur de start-up «Algeria Venture» ou encore de la plateforme «startup.dz». Des accomplissements qui renseignent sur la volonté de l'État à opérer des accélérations visant à conférer au secteur les capacités de constituer une réelle dynamique de développement en matière d'innovation technologique. Le but étant d'établir des bases solides en matière de production de solutions scientifiques aux secteurs économiques stratégiques, en vue de renforcer les actions dédiées aux réformes engagées et de rendre visibles les résultats des changements profonds opérés en matière de vison de développement et de gestion. L'émergence de ce nouvel ancrage économique dédié au développement technologique, reflète avec force les effets des ouvertures et des nouvelles dispositions des compétences algériennes dans le domaine. Dans ce sillage, le ministère précise que «cette visite a permis, en outre, de mettre en exergue «le rôle majeur de l'entrepreneuriat dans l'économie nationale, mais aussi les capacités des jeunes Algérien dans les domaines de la création, de l'innovation et dans les spécialités techniques». Dans le même sillage, ces avancées ont eu le mérite de lever le voile sur les nouveaux mécanismes mis en place pour booster l'investissement en Algérie. Les dispositions de la nouvelle loi sur l'investissement, se sont avérées plus qu'efficaces en matière d'attractivité et d'assurances, notamment auprès des investisseurs étrangers. À ces dispositions s'ajoutent les effets d'un assainissement profond des institutions et de l'administration, qui a renforcé les atouts et les indicateurs du climat des affaires en Algérie. Dans ce sillage.Yacine El Mahdi Oualid a rencontré aussi des experts dans le domaine, qui ont «manifesté un grand intérêt pour l'investissement en Algérie, notamment avec les facilitations importantes proposées par l'Algérie aux investisseurs étrangers et l'environnement économique concurrentiel dans le pays».