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Le Conseil de la nation célèbre la Journée internationale de la démocratie

«L'Algérie a fait son choix depuis 1954»

Pour le Conseil de la nation, il ne peut y avoir de démocratie sans le droit des peuples à l'autodétermination.

La démocratie est en pleine crise, a estimé le Bureau du Conseil de la nation réuni sous la présidence de Salah Goudjil. Dans un communiqué rendu public, hier, à l'occasion de la Journée internationale de la démocratie, coïncidant avec le 15 septembre de chaque année l'institution législative note que « la démocratie traverse, en vérité, une période de crise qui peut être qualifiée d'aiguë dans un sens». Le Bureau du Conseil de la nation a pointé ce recul des démocraties séculaires par rapport à leurs valeurs fondatrices, «alors qu'elles furent des exemples à suivre et des références ainsi que des symboles de la victoire de la justice, de l'équité et de l'autorité de la loi et de la sacralité de la légalité». Pour le Conseil de la nation, ce recul a été accentué par l'accroissement des phénomènes de protectorat et de néo-colonialisme. Pour autant, l'Algérie a fait son choix et ce depuis le 1er Novembre 1954, date du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Le Bureau du Conseil de la nation réitère l'attachement de l'Algérie à la démocratie en tous temps et en toutes circonstances «car c'est un choix populaire et officiel adopté par notre pays depuis la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954». C'est la déclaration du 1er Novembre qui a scellé ce choix quand elle a annoncé «la restauration de l'État algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques».
À ce titre, le Bureau du Conseil de la nation a loué le saut qualitatif dont a bénéficié le Parlement algérien par la voie de la révision constitutionnelle initiée par le président Abdelmadjid Tebboune, «en respect de ses engagements électoraux, en soumettant une révision constitutionnelle au référendum populaire le mois de Novembre 2020, dans une réelle pratique démocratique»,
La Constitution de Novembre 2020, ajoute le même communiqué, «a conforté la place du Parlement dans la nouvelle Algérie dans le cadre du principe d'équilibre entre les pouvoirs». Elle a en outre, prévu des dispositions législatives et institutionnelles qui garantissent aux membres du Parlement de s'acquitter de leur mission de législation et de contrôle en toute liberté. «Cela s'est traduit par le choix libre et souverain du peuple des représentants du peuple à la faveur des élections législatives du 12 décembre 2021 qui, sont l'une des prémices de l'Algérie nouvelle», rappelle le document du Sénat soulignant que le président de la République a appelé à des scrutins nationaux successifs pour parachever l'édification des institutions constitutionnelles dans le but de concrétiser la pratique démocratique et renforcer l'immunité institutionnelle et sociétale, « le dernier de ces scrutins est celui relatif au renouvellement anticipé des Assemblées communales et de wilaya, prévu le 27 novembre prochain»
Et l'Algérie, comme le souligne encore le communiqué du Conseil de la nation a toujours veillé à élargir le champ de la démocratie et par la même éviter son exploitation pour susciter des crises au lieu qu'elle en soit une solution. De même qu'elle a toujours exprimé sa disponibilité à apporter sa contribution en créant un environnement mondial intègre, favorable à la démocratie. Bien évidemment cet objectif «ne peut se réaliser sans l'éradication de toute forme de colonisation, en octroyant aux peuples leurs droits fondamentaux et libertés civiles prévus par les chartes et les lois internationales». Le principe de base de la démocratie, en premier lieu le droit des peuples à l'autodétermination.

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