L'Expression

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Salah Goudjil

«L'Algérie a dépassé l'étape critique»

L'Algérie avait atteint un stade lui permettant de choisir son orientation en toute liberté et sans diktats extérieurs, grâce, notamment à sa souveraineté économique.

«L'Algérie, trois ans après l'élection de Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême, a dépassé l'étape critique et emprunté la bonne voie en réussissant à préserver l'indépendance de sa décision politique et économique. Nous devons désormais penser à l'avenir et aux générations futures», c'est ce qu'a affirmé jeudi le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, lors d'une plénière du Conseil de la nation, consacrée au vote de la loi de finances 2023. Plus qu'une rétrospective, l'intervention du président du Conseil de la nation a été particulièrement axée sur l'exercice de comparaison mettant en avant les avancées enregistrées dans tous les domaines, durant ces dernières années. Dans ce sillage, le président du Sénat a affirmé que «nous devons nous rappeler de la situation de l'Algérie avant 2019 et faire une comparaison pour connaître la vérité. Les démarches entreprises durant les trois dernières années ont une référence liée à notre histoire». Il faut dire qu'en un laps de temps très court, l'Algérie est passée de la menace et du risque de grandes dérives politiques, économiques et sociales, à une stabilité synonyme de renouveau et de reconstruction. Les étapes difficiles franchies durant cette période complexe sont désormais les indicateurs contestables de l'émergence d'une nouvelle vision, et d'une volonté ineffable de porter le pays hors de la zone de danger. Le renouvellement des institutions, l'adoption de la nouvelle Constitution, la réussite des rendez-vous électoraux, et l'assainissement de l'administration, représentent, aujourd'hui, les bases qui vont porter le développement, la croissance et la souveraineté de l'Algérie. Un aboutissement qui renseigne sur l'importance de la prise de conscience exprimée, autant par la peuple que par l'État, dans une conjoncture particulièrement hostile. Dans ce sens, Salah Goudjil a souligné l'importance des «mesures visant le renforcement du développement, notamment la révision de la loi sur la monnaie et le crédit qui devra soutenir, l'investissement en Algérie, et par conséquent, le renforcement de l'indépendance de la décision économique tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur». D'une importance capitale, cette avancée se profile au centre des réformes engagées, comme ultime résultat, fruits des actions menées durant ces trois années. À ce titre, le renforcement du front interne, et l'efficience des actions et décisions prises ont eu le mérite de réactiver les capacités et les outils qui permettent, aujourd'hui, l'édification d'une Algérie nouvelle. C'est dans cette optique que le président de la chambre haute du Parlement a affirmé, que «l'Algérie avait atteint un stade lui permettant de choisir son orientation en toute liberté et sans diktats extérieurs, grâce, notamment à sa souveraineté économique en refusant le recours à l'endettement en dépit des difficultés. C'était là une décision judicieuse dans la mesure où l'endettement extérieur ouvre la voie aux diktats dans les domaines politique et économique».

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