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Déclaration finale du Processus d’Oran

L’Afrique s’élève contre le «deux poids, deux mesures»

La voix de notre continent est celle de la raison, de la sagesse et de l’engagement», a affirmé Ahmed Attaf.

«Le Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique est devenu une tradition annuelle bien établie dans le Programme d'action commun africain», a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors de la lecture de la déclaration finale du Processus d'Oran.
Le chef de la diplomatie algérienne, hôte de l'évènement diplomatique africain n'est pas allé par quatre chemins pour dire la vérité d'un monde «où l'on veut la consolidation de la logique du recours à la force, l'abus de son utilisation et l'ancrage de la politique du deux poids, deux mesures». Et pour preuve, a-t-il rappelé «la guerre exterminatrice que subit le peuple palestinien depuis plus d'une année entière».
En se rapportant au document final du Processus d'Oran, revenu sur les questions de pointe qui marquent l'actualité internationale, en particulier les questions africaines et la cause palestinienne, Ahmed Attaf retient «le réveil tardif de la justice internationale sur les responsabilités lui incombant», avant de pointer un pays européen signataire de la convention de Rome qui a annoncé «son intention de refuser la mise en application du mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale à l'encontre des instigateurs, les commanditaires et les exécutants des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité perpétrés à Ghaza, dans laquelle ils (instigateurs et exécutants, ndlr)) se sont ingéniés dans sa destruction». «Ce même État s'est systématiquement engagé à exécuter les mandats d'arrêts similaires lancés, durant les années précédentes, par la même Cour pénale internationale contre des dirigeants des pays africains», a-t-il déploré. «Il s'agit là de la logique du non- droit au sens propre du terme», a déploré Ahmed Attaf, rappelant «la politique du deux poids, deux mesures et la logique de la discrimination dans son odieuse image». «Cette logique tordue atteste encore une fois la clairvoyance africaine quant à la nécessité de reformer le système de la gouvernance internationale et de l'obligation de faire entendre la voix de notre continent, qui est la voix de la raison, de la sagesse et de l'engagement dans le traitement des grands défis internationaux et régionaux», a fait savoir Attaf. Il a ajouté que «cette vision est confirmée encore une fois lors de notre rencontre», soulignant que «nous sommes en route vers la correction de ce tort historique imposé sur notre continent».
Il a affirmé que «l'Algérie a été honorée» d'accueillir ses invités africains, «encore une fois, sur son sol», comme, a-t-il ajouté, elle est «honorée de prendre part à ce séminaire en tant que pays hôte qui oeuvre pour la pérennité de ce processus unique qu'elle abrite en tant que rendez-vous africain portant sur le travail africain commun bâti sur l'échange des idées et l'unification des positions, et en sa qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour lequel le président de la République s'est engagé à consacrer ce mandat au sein de cette instance centrale onusienne pour faire entendre la voix de l'Afrique et plaider pour les préoccupations africaines, et la défense des priorités et ses causes».
«L'Algérie oeuvre, aujourd'hui, avec abnégation et avec rigueur pour tenir à ses engagements», a-t-il ajouté, soulignant que «nous sommes fiers en collaborant dans la consécration et l'ancrage de ce processus africain qui vise l'unification et la consolidation de la voix de notre continent dans les concerts internationaux». Et d'ajouter: «Les résultats de cette session apportent un plus qualitatif à notre effort commun, d'autant plus que ce processus a mis en lumière, et avec professionnalisme et excellence, les moyens et les perspectives quant à relever les défis qu'affrontent simultanément notre continent sur les deux plans, extérieur et intérieur». Évoquant l'actualité internationale, Ahmed Attaf a affirmé que «nous vivons dans un monde marqué par la marginalisation du droit international». Secundo, a-t-il renchéri: «Nous vivons dans un monde marqué par la neutralisation des organisations internationales à leur tête l'ONU, celle-ci est marquée par son absentéisme dans le règlement des conflits.»

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