L’AAPI passe à la vitesse supérieure

Forte de résultats et d'avancées notables en matière de développement et d'amélioration du climat des affaires et de l'investissement, l'Aapi est en phase de passer à la vitesse supérieure. C'est du moins ce qu'a déclaré le directeur général,Omar Rekache, lors de son intervention à la rencontre gouvernement -walis, précisant «nous avons procédé au lancement effectif de la deuxième phase de la mise en oeuvre des réformes liées à l'investissement, après avoir franchi d'importantes étapes et surmonté plusieurs entraves». Une orientation qui prend des allures d'accélération, en vue de répondre aux besoins grandissants de l'économie nationale. Il faut dire que la première phase des réformes a permis d'installer de nouveaux processus d'investissement dûment portés par la nouvelle loi sur l'investissemen, et notamment, son application à travers la décentralisation de l'administration, et l'installation des guichets uniques. Ã ce titre, l'objectif de cette étape consiste à renforcer et à développer le fonctionnement de ces instances, pour une meilleure prise en charge des préoccupations des investisseurs locaux et étrangers pour Rekache «Le temps est venu d'augmenter la cadence à travers la mise en place effective d'un guichet unique où l'investisseur bénéficiera de tous les services dans un seul endroit, sans être obligé de se déplacer vers les différentes administrations». Dans ce contexte, les volets de l'évaluation des projets et leurs orientations, et l'amélioration des systèmes d'octroi du foncier économique. Des axes stratégiques qui nécessitent l'introduction de nouvelles approches afin «d'assurer aux investisseurs sérieux porteurs de projets viables pour l'économie nationale, des assiettes foncières en toute transparence», a souligné le DG de l'Aapi . Il y a lieu de souligner que le développement de ces axes intervient dans l'édification de la nouvelle ossature de l'économie nationale à travers la concrétisation des objectifs fixés. Ces derniers s'articulent autour de la prise en charge de 20 000 projets pour les cinq prochaines années. Un défi de taille, qui implique un déploiement plus important de l'Aapi à travers la création de nouvelles zones d'activité et industrielles. Un besoin estimé à près de 5000 hectares aménagés par an. Dans cette configuration, toute la problématique réside dans l'établissement d'une cartographie conséquente, dans le but de définir les orientations nécessaires pour l'investissement spécifique à chaque région. Autrement dit, dans cette phase de consolidation des processus, et de mise en place des cellules de concertation et de dialogue, les objectifs centraux demeurent ceux liées à l'émergence d'une forte synergie avec les acteurs du développement local, en vue d'ouvrir de nouvelles opportunités et perspectives d'investissement. Il va sans dire que la présence des guichets uniques à travers l'ensemble du territoire national, contribuera à édifier les prévisions fiables pour estimer les volumes d‘investissement, besoins de financement et ceux inhérents au foncier. Ce qui renseigne sur l'importance du lancement de cette deuxième phase des réformes, dans la concrétisation des programmes de développement.Dans ce sillage Rekache est longuement revenu sur « le rôle central des collectivités locales dans l'attraction de projets d'investissement adaptés aux spécificités de chaque wilaya. Des projets structurants pilotes ont ainsi été orientés vers plusieurs wilayas».