«Je vais investir 8 milliards de dollars»

Résultats indiscutables de l'amélioration du climat des affaires et des processus d'investissement, l'engouement des investisseurs potentiels en Algérie, s'intensifie au rythme de l'émergence de la nouvelle dynamique. L'attractivité du marché algérien se confirme à travers les fortes perspectives de partenariats à haute valeur ajoutée.
C'est dans ce contexte que le P-DG du groupe Lion (Lion Group Malaysia), Tan Sri William Cheng, a clairement manifesté son ambition d'investir dans plusieurs secteurs en Algérie, à hauteur de 8 milliards dollars. C'est du moins ce qui ressort de l'entretien qu'il a eu avec le président de la République, durant lequel le P-DG du groupe Lion est longuement revenu sur les axes d'investissement que vise le groupe, en l'occurrence dans le domaine de la production d'aluminium, le secteur agricole et celui des mines.
«Je suis venu dans le but d'investir en Algérie et d'explorer les opportunités nous permettant d'élargir nos activités dans l'industrie de l'aluminium dans un premier temps, avant de se lancer dans des projets agricoles ou miniers», a précisé Cheng au sortir de l'audience tenue à la présidence de la République. Et de souligner: «Lors de la rencontre avec le président de la République, nous avons échangé les vues et examiné les opportunités d'investissement.» Il faut dire que les partenariats de cette envergure interviennent dans une phase cruciale de la transition économique où le développement des IDE demeure un axe plus que stratégique. La réalisation de grands projets structurants contribuera à la concrétisation des objectifs centraux de la nouvelle politique économique.
Ces derniers s'articulent autour de la diversification de l'économie nationale et l'activation de nouveaux leviers économiques. Ce sont précisément les axes visés par les investissements du groupe Lion en Algérie, qui cible à moyen et long terme, en plus de l'exploitation minière, de développer ses activités dans des domaines aussi importants que les énergies renouvelables ou la sidérurgie. Il y a lieu de souligner que la concrétisation de ces investissements contribuera également au parachèvement des chantiers lancés, notamment dans la relance industrielle, et de renforcer la mise en oeuvre des nouveaux mécanismes du système administratif et financier.
Dans ce sillage, il va sans dire que de tels partenariats apporteront des avancées notables en matière de transferts technologiques et de formation, et ce sans parler de l'importance des volumes de postes de travail et d'emploi. De même importance, l'implantation du groupe malaisien en Algérie confirme l'évolution des paradigmes de gestion et de gouvernance, dans le sens de la consolidation de la crédibilité du marché algérien.
Fort des avancées et des résultats inédits, ce dernier présente des arguments et des atouts inédits en matière d'investissement et de développement pérenne. Il va sans dire que les assurances et les garanties accordées aux investisseurs à travers les nouvelles dispositions juridiques d'investissement demeurent les points forts du marché algérien.
Elles mettent en avant la valeur des opportunités et des perspectives de développement des échanges et des partenariats structurants. Ce qui renseigne sur l'importance de poser des bases solides en amont de la réalisation de ces partenariats, en vue d'optimiser les résultats d'exercices et l'édification de réels pôles de développement industriels et technologiques. En somme, le développement des investissements étrangers, à l'image de ce partenariat, révèle la pertinence des directions économiques retenues ces dernières années et leurs ancrages dans les axes stratégiques de l'économie nationale.
Autrement dit, les résultats enregistrés considérablement en valorisation à travers de tels développements et participent à ouvrir de nouveaux horizons de croissance.