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DÉBRAYAGE DES EMPLOYÉS DU GRAND HÔTEL D’ORAN

«Indemnisez-nous et laissez-nous partir»

«Hormis les services du Premier ministre qui nous ont informés que nos courriers ont été transférés au département de Abdelhamid Temmar, aucune autre instance n´a affiché une volonté de satisfaire notre principale revendication, les indemnisations; nous vivons le rythme de la banalisation des textes, faute d´interlocuteur», ont déploré les employés du Grand Hôtel d´Oran qui ont entamé, hier, leur mouvement de grève de trois jours.
En effet, soixante employés de cette infrastructure hôtelière sont montés au créneau pour solliciter l´intervention des responsables en charge du dossier de la privatisation du Grand Hôtel d´Oran. Les grévistes exigent ni plus ni moins que l´application des accords de vente de l´hôtel en indemnisant notamment l´ensemble des travailleurs et ce, conformément aux clauses du protocole de cessation de l´infrastructure ratifié au mois d´août 2007. «A ce jour, cette clause pourtant signée est toujours ignorée» dénonce-t-on. Pis encore, les grévistes qui se sont regroupés, hier, devant l´entrée de l´établissement hotelier s´estiment lésés et livrés à leur triste sort tandis que les autorités censées prendre en compte cette principale revendication continuent à observer la politique du laisser-aller et de la fuite en avant en faisant la sourde oreille.
«Notre cas n´a que trop duré. Ils est temps que nos responsables fassent preuve de sérieux à l´égard de notre misère», ont-ils exhorté avant d´ajouter que «la revendication de ces employés a été longuement et mûrement débattue avant qu´elle ne soit définitivement entérinée et signée par l´ensemble des partenaires de l´hôtel, à savoir la première autorité de gestion de l´hôtel, l´acquéreur et la section syndicale». Selon le secrétariat de la section syndicale, cette lenteur est imputable à toutes les parties concernées par la gestion de l´infrastructure hôtelière.
«Ces autorités semblent appliquer la politique des deux poids, deux mesures. Sinon, comment interpréter le fait que nos confrères de l´Hotel Riad d´Alger soient indemnisés six mois après la ratification de la cession de l´hôtel tandis que notre cas est, semble-t-il, renvoyé aux calendes grecques, sans pour autant la moindre explication», a-t-il déploré. Selon les grévistes, le taux leur revenant de droit est de 10% du montant global de l´hôtel et cela avant de passer aux cas des départs volontaires.
«Qu´ils nous indemnisent pour qu´on puisse partir» ont-ils revendiqué. A ce jour, cette revendication est restée lettre morte en dépit des écrits adressés à toutes les instances concernées. Pour rappel, cette infrastructure de haut standing, a été cédée au prix de 50 milliards de centimes.

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