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65 Anniversaire du déclenchement de la guerre de libération

Ils étaient neuf «aventuriers»

Ils furent les fondateurs du Front de Libération nationale, et sont à l’origine du déclenchement de la lutte armée contre le colonialisme français, le 1er novembre 1954

Hocine Ait Ahmed
Né le 20 août 1926 à Aït Yahia, dans l’actuelle wilaya de Tizi Ouzou, en Algérie, et mort le 23 décembre 2015 à Lausanne, en Suisse. Dès l’âge de 15 ans, il rejoint le Parti du peuple algérien (PPA), dont il devint rapidement un des dirigeants les plus en vue. Membre fondateur de l’Organisation spéciale, qu’il pensa et dont il prit la direction à la mort de Mohamed Belouizdad. C’est à ce titre qu’il présente au Comité central du parti réuni à Zeddine le rapport du même nom, où il démontra l’inéluctabilité de la lutte armée et définit les meilleurs moyens pour la réussite de celle-ci. Exilé au Caire, il fait partie des neuf dirigeants du Front de libération nationale historique dont il sera le fer de lance de la diplomatie durant toutes les années de lutte pour l’indépendance. Hocine Ait Ahmed démissionne du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et de tous les organes du nouveau pouvoir au lendemain de l’indépendance lors de la crise dite de l’été 1962, mais garde son mandat de député à l’Assemblée constituante où il mène un travail acharné pour le pluralisme et la démocratie. Mis en minorité, il crée en septembre 1963, le Front des forces socialistes (FFS), qui réclame le pluralisme politique face au verrouillage de la vie politique imposé par le système du parti unique.

Krim Belkacem
Né le 15 décembre 1922 à Aït Yahia Moussa, en Kabylie, et mort assassiné à Francfort, en Allemagne, le 18 octobre 1970, chef historique du Front de Libération nationale durant la guerre d’indépendance algérienne, C’est Krim Belkacem qui signera l’acte d’indépendance de l’Algérie en bas des accords d’Évian en tant que plus gradé des anciens maquisards et seul membre des six qui ont déclenché le premier novembre, encore en vie et non prisonnier, mais surtout en tant que vice-président du GPRA.
Il devient responsable du PPA-MTLD pour toute la Kabylie, et à la tête des 22 maquisards qui composent son état-major il multiplie les contacts directs avec les militants et la population, il réussit à entraîner au moins 500 éléments dans son maquis à la veille de l’insurrection de novembre 1954.
Krim Belkacem constitue avec Bentobbal et Boussouf, le noyau dur des chefs sans lesquels rien ne peut se faire ou se défaire.
C’est à lui qu’est confiée la délégation aux négociations d’Évian et c’est lui qui signe, du côté algérien, les accords du même nom. Le 17 octobre 1967, il crée avec des amis dont Slimane Amirat, les colonels Amar Ouamrane et Mohand Oulhadj, le Mouvement pour la défense de la révolution algérienne (MDRA).

Larbi Ben M’hidi
Né en 1923 à Aïn M’lila dans l’actuelle wilaya d’Oum El Bouaghi et mort assassiné en 1957 à Alger, est un militant nationaliste algérien, membre du PPA, puis du MTLD, un des fondateurs du FLN en 1954, puis combattant pendant la guerre d’Algérie (1954-1962). Arrêté en février 1957, il est torturé, puis exécuté sans jugement par l’armée française durant la bataille d’Alger.
Il est considéré comme un héros de la révolution en Algérie et son nom a été attribué à plusieurs lieux et édifices institutionnels.
En avril 1954, Ben M’hidi est l’un des neuf fondateurs du Comité révolutionnaire d’unité et d’action, qui, le 10 octobre 1954 transforment le CRUA en FLN et décident de la date du 1er novembre 1954 comme date du déclenchement de la lutte armée pour l’indépendance algérienne lors de la réunion du 25 juillet 1954 dans une modeste villa du Clos Salambier, El Madania aujourd’hui, appartenant à Lyès Deriche.

Mohamed Khider
Né le 13 mars 1912 à Alger et mort assassiné le 3 janvier 1967 en Espagne, Mohamed Khider est issu d’une famille modeste originaire de Biskra. Il milite très tôt en faveur de l’indépendance. En 1934, il adhère à l’ENA (Étoile nord-africaine). Le 2 août 1936, il milite au sein du PPA (Parti du peuple algérien). En 1937, il est élu permanent du PPA en qualité de secrétaire du bureau d’Alger et trésorier de la section Alger Marine. Le PPA dissous durant la Seconde Guerre mondiale, ses membres sont traqués et le 28 mars 1941, Mohamed Khider est arrêté pour atteinte à la sécurité de l’État et sera emprisonné jusqu’en 1944.
En 1946, il est élu sur la liste du MTLD député d’Alger à l’Assemblée algérienne. Il est nommé membre de la Commission des pensions et le 30 janvier 1948 de la Commission de la famille, de la population, de la santé publique et de la Commission de la presse. Après la création, il se rend dans plusieurs pays européens du CRUA, pour expliquer la cause algérienne.
En 1962, Mohamed Khider soutient Ben Bella et devient secrétaire général et trésorier du FLN. À la suite de divergences apparues en 1963 avec Ben Bella, il est contraint à l’exil. Le 3 janvier 1967, (Espagne) Mohamed Khider est assassiné à Madrid.

Rabah Bitat
Né le 19 décembre 1925 à Aïn Kerma (wilaya de Constantine) et mort le 10 avril 2000 à Paris, Il adhère jeune au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques(MTLD). Après la guerre, il fait partie de l’Organisation spéciale (OS), branche clandestine du MTLD. À la suite de l’attaque de la poste d’Oran, il est condamné par contumace à dix ans de prison. Il est un des six membres du conseil dirigeant du CRUA et lorsque celui-ci devient le FLN en octobre, il fait encore partie du conseil porté à neuf membres par l’entrée des trois délégués au Caire (Aït Ahmed, Ben Bella, Khider). Dès la création du FLN, Rabah Bitat est responsable de la Wilaya IV historique. Le 1er novembre 1954, il organise l’action dans cette zone.En 1955, il fut arrêté par les autorités coloniales et condamné à la prison à vie, puis libéré après le cessez-le-feu en mars 1962 .

Mostefa Benboulaïd
Né le 5 février 1917 à Arris et mort le 22 mars 1956 dans le massif des Aurès.
Il est l’un des fondateurs du Front de libération nationale en 1954, commandant de la zone Aurès au début de la guerre d’Algérie. il milite dans les rangs du Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis du MTLD. Il joue un rôle important dans l’OS, branche armée clandestine du parti, à l’intérieur de laquelle il mène une intense activité de formation politique et militaire des jeunes.
Il dirige les opérations du 1er novembre 1954 dans les Aurès, région qui joue un rôle particulièrement important dans cette journée qui marque le début de la guerre d’Algérie et qui va subir dès les premiers mois une très forte répression.
Il est arrêté le 11 février 1955 en Tunisie, condamné à mort par le tribunal de Constantine, il est incarcéré à la prison centrale de Constantine.
Il s’en évade en novembre 1955 avec plusieurs autres détenus dont Tahar Zbiri,. Revenu dans le maquis, Mostefa Ben Boulaïd est tué le 22 mars 1956 avec un de ses proches collaborateurs, Abdelhamid Lamrani, à la suite de l’explosion d’un poste radio piégé parachuté par l’armée française.

Mohamed Boudiaf
Né le 23 juin 1919 à M’sila et mort assassiné le 29 juin 1992 à Annaba. Après les massacres de Sétif de 1945, il s’engage dans les mouvements nationalistes algériens, et adhère au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis participe à la création de l’Organisation spéciale (OS), branche armée secrète du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD)… Il s’exile durant près de 28 ans au Maroc. rappelé en Algérie, en 1992 en pleine crise politique, la dissolution de l’APN par le président Chadli Bendjedid, la proclamation de l’état d’urgence et la démission de celui-ci le 11 janvier 1992. Un Haut Comité d’État de cinq membres est créé. Le conseil le nomme président de la République algérienne démocratique et populaire, du 16 janvier 1992 jusqu’à son assassinat lors d’une conférence des cadres à Annaba le 29 juin 1992.

Didouche Mourad
Né le 13 juillet 1927 à Alger et mort le 18 janvier 1955 à Zighoud Youcef, wilaya de Constantine, DiDouche Mourad est l’un des six fondateurs du Front de Libération nationale en 1954 et un combattant de la guerre d’indépendance . En 1947, il organise les élections municipales dans son secteur et se rend également en Oranie afin d’organiser la campagne pour les élections à l’Assemblée algérienne. 
Arrêté dans une rafle, il réussit à s’enfuir du tribunal. En octobre 1954, lorsque le CRUA devient le FLN, il fait toujours partie du conseil, porté à neuf membres par l’intégration de trois membres de la délégation du MTLD au Caire (Aït Ahmed, Ben Bella, Khider) Il est l’un des rédacteurs de la Déclaration du 1er novembre 1954, diffusée dans le pays dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre.
Didouche Mourad meurt durant la bataille du douar Souadek, à Condé-Smendou, près de Constantine.

Ahmed Ben Bella
Né le 25 décembre 1916 à Maghnia près de Tlemcen, mort le 11 avril 2012. Ben Bella est un des neuf « chefs historiques » du Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA), à l’origine du Front de Libération nationale (FLN), parti indépendantiste algérien.
Il est arrêté pendant la guerre d’Algérie, mais prend part à l’indépendance du pays à la tête du FLN et devient le premier président de la République algérienne le 15 septembre 1963, poste qu’il cumule avec celui de Premier ministre.

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