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RECHERCHE SCIENTIFIQUE

«Il faut faire confiance aux Algériens»

«On ne voit pas pourquoi ne pas faire confiance aux produits des chercheurs algériens, alors qu'ils sont très sollicités à l'étranger.»

«La matière grise algérienne est sollicitée à l'échelle internationale. Malheureusement, elle n'est même pas connue ou valorisée à sa juste valeur scientifique au niveau local.» Cette déclaration émane de M.Hafid Aourag, directeur général de la Recherche scientifique et du développement technologique (Rsdt). Connaissant bien l'environnement de la recherche scientifique, M.Aouragh ajoute: «Je ne parle pas uniquement de notre diaspora à l'étranger. Mais de ceux qui vivent avec nous et font le marché comme tous les concitoyens»,.a-t-il indiqué hier, à l'occasion du Cinquantenaire de l'indépendance nationale à la Safex. L'exemple vient de M.Noureddine Yassaa, chercheur à l'Usthb Bab Ezzouar, qui n'est autre que le premier scientifique dans le monde à libérer la couche d'ozone des effets polluants en 2010.. Mais très peu de choses ont été dites ou médiatisées au sujet de cette élite algérienne et du projet lui-même, qui a devancé les Américains, les Japonais et plus. Nourredine Yassaa est finalement l'iniateur du projet de l'implantation du drapeau algérien dans le pôle Nord, avant quiconque et ce, rien que pour rappeler le devoir et la responsabilité des médias et des pouvoirs publics concernés, en matière de vulgarisation et de la mise en valeur des produits de la recherche scientifique nationale. S'agissant du développement de la culture, de l'information scientifiquement parlant, personne ne viendra médiatiser nos réalisations à notre place.
Joint par téléphone, M.Yassaa dira modestement. «On ne peut pas dire qu'on est développé. Mais la recherche scientifique en Algérie se développe progressivement, en raison des moyens conséquents mis en place pour l'amélioration de l'environnement de la recherche», dit-il. Leader dans le domaine en Afrique, l'Algérie émerge bel et bien, depuis l'accès des chercheurs à la documentation et au financement des projets qui accompagnent les profanes de recherche scientifique.
En matière de dessalement de l'eau de mer et le traitement des eaux usées, la solution vient d'un autre génie de l'université Mohamed Salah-Mentouri de Constantine. Démonstration à l'appui, Abdelhamid Harabi a procédé à une opération de purification des eaux usées sur place grâce aux résultats de ses recherches à travers des membranes d'ultrafiltration à base du produit «Halloysite» et autres pompes à eau ordinaires. Quelle que soit la nature des eaux usées ou salées, M.Harabi a assuré que «son produit répond à n'importe quel volume ou besoin». Il voulait que les investisseurs et le secteur économique, s'intéressent de plus près aux produits des chercheurs algériens, qui restent confinés ou stockés depuis. «Le meilleur moyen de procéder à la purification des eaux usées, c'est l'implantation du roseau, comme première étape» et pour cela, «on n'a pas besoin de faire faire appel à la Chine, et dépenser des milliards de dollars pour faire du projet «Oued El Harrach» d'Alger, un projet grandiose», disent des chercheurs algériens spécialisés dans le domaine.
En effet, plus de 3000 brevets d'invention sont prêts à l'exploitation, dans les différents secteurs économiques du pays. Plus de 50.000 chercheurs algériens qui résident à l'étranger, dont une moyenne de 2000 chercheurs qui ont percé dans le monde, travaillent en étroite collaboration avec les nationaux au niveau local. «On ne voit pas pourquoi ne pas faire confiance aux chercheurs algériens chez nous, alors qu'ils sont très sollicités à l'étranger», a souligné M.Aourag, directeur général de la recherche scientifique en Algérie. L'éducation, l'agriculture, la santé, la biotechnologie, la mécanique et la fibre optique, sont des projets de recherche qui intéressent le plus nos chercheurs.

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