L'Expression

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Makri charge le courant laïque

«Il conduit un complot contre les élections»

«Ces extrémistes ne croient pas à la souveraineté populaire…»

Le président du MSP, Abderrazak Makri, a accusé, hier à Alger, le courant laïque d'être derrière «un complot ourdi contre les prochaines élections». Pour justifier son soutien à la démarche du président Tebboune, il a déclaré à l'occasion de sa conférence de presse organisée au niveau de la salle Ali Maâchi, sise au Palais des expositions des Pins maritimes à Alger qu' «il y a un complot pour empêcher les élections conduites par le courant laïque extrémiste».
D'après Makri: «En sachant pertinemment qu'il n'a aucune chance de gagner, ce courant refuse de participer aux élections, tout en croyant que les islamistes rafleront la mise lors des échéances électorales.» «Ils sont contre les élections car ils ne croient pas à la souveraineté populaire», a-t-il ajouté. «Comment peut-on prédire que la future chambre basse sera dominée par un nouveau monstre», s'est-il demandé, en faisant allusion à la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune qui a déclaré ce vendredi lors de sa sortie médiatique que «la prochaine assemblée accoucherait d'un nouveau monstre car la liste ouverte favorisera le tribalisme, le régionalisme... etc». Il a, en outre, accusé les partis appartenant à ce courant de faire preuve d'exlusivisme, arguant qu'« ils ne sont pas structurés et négocient sous la table pour les intérêts personnels».
«Vous voulez imposer la période de transition en utilisant l'influence dont vous disposiez au sein de l'Etat, dans les médias, dans le monde de l' argent, et au-delà des mers ou outre-mer..», a-t-il soutenu. «Vous défendiez la transition démocratique dans le but d inverser l'équation politique», a-t-il jugé, indiquant que «seul le peuple pourra inverser l'équation...».
Tout en indiquant que son parti a de «bonnes relations» avec ce parti, il s'est interrogé pourquoi la rencontre du FFS avec le chef de l'Etat est passée «inaperçue» alors que l'entrevue entre le MSP et le président de la République avait soulevé «un grand tollé»? Il convient toutefois, de rappeler que seule la rencontre du FFS avec le chef de l' Etat a suscité des vagues d'indignation aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du vieux parti d'opposition, tandis que la base militante du MSP a était totalement acquise au choix de la direction nationale du parti. Makri est également revenu sur la participation de son parti au Hirak populaire dès le 22 février, en affirmant que «le MSP était le seul parti à prendre part à la première marche hebdomadaire du vendredi 22 février 2019». Pour le chef du MSP, affilié aux Frères musulmans, «les objectifs du Hirak ont été partiellement réalisés». Il cite dans ce sens, l'empêchement du 5e mandat de Bouteflika, la levée du voile sur l'étendue de la corruption impliquant les dignitaires du régime Bouteflika, dont la plupart sont d'ailleurs incarcérés. Quant à la volonté populaire, celle-ci, dira-t-il «sera consacrée à travers les élections». Il a ajouté «on ne peut arriver au pouvoir par des manoeuvres ou par le recours à l'influence de la puissance coloniale et les négociations sous la table...». Par ailleurs, il a rappelé les initiatives formulées par sa formation depuis le congrès de 2013, qui l'avait propulsé à la tête de l'ex-Hamas. Il a cité «la charte de la réforme politique», «l'initiative formulée par la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique(Cnltd)», où le MSP était un élément actif avant de torpiller ses partenaires, en allant dialoguer avec le directeur de cabinet à la Présidence, Ahmed Ouyahia, sans les consulter. Il a aussi rappelé la participation de sa formation aux initiatives de transition démocratique formulées dans le cadre de Mazafran I et Mazafran II, qui a duré plus de 2 ans et demi, ainsi que l'initiative de la conférence de consensus national de Aïn Benian(Alger). Il a regretté que ces initiatives de son parti qui a toujours favorisé la voie du dialogue et du consensus national, «n'aient pas été prises en compte par le pouvoir». Il a déploré également le fait que ses appels à construire un consensus pour négocier une transition démocratique avec le pouvoir n'aient pas trouvé d'écho dans l'opposition. 

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