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ILS CONDUIRONT LES LISTES DU FLN AUX LÉGISLATIVES

Huit ministres au front

Trois ministres sont pressentis au poste de premier ministre par intérim, il s'agit de Abdelmadjid Tebboune, Nouredine Bedoui et Ramtane Lamamra.

Après la bousculade, commence le compte à rebours pour les 6200 candidats du FLN. La validation définitive des dossiers admis par la commission présidée par Ould Abbès, débutera la semaine prochaine. Dans ce contexte, d'après une source bien informée, pas moins de huit membres de l'actuel gouvernement, à leur tête le Premier ministre, piloteront les listes du parti majoritaire au Parlement, aux législatives du 4 mai prochain. Il s'agit notamment de Abdelmalek Sellal qui conduira la liste du vieux parti dans la capitale, le ministre des Transports, Boudjema Talaï qui devrait piloter celle de Annaba, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar sera à Tiaret, tout comme le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelkader Ouali solicitera l'électorat de Mostaganem, la ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia conduira peut-être la liste à Blida, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ould Ali El Hadi serait tête de liste de la liste FLN à Tizi Ouzou, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdesslam Chelgham, a opté pour Jijel.
Quant au ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat Abdelouahab Nouri, ce sera sur la liste FLN de Batna qu'il se présentera.
Le dernier délai de dépôt de candidature est fixé pour le 5 mars. A travers leur candidature, les ministres qui occupent des positions gagnantes seront assurés de se convertir en députés, une élection qui ne constitue pas forcément un quitus pour qu'ils soient reconduits dans le nouveau staff gouvernemental.
Ils visent aussi, d'après certains observateurs, a acquérir une relative légitimité populaire. A titre de rappel, le FLN compte une quinzaine de ministres au gouvernement de Abdelmalek Sellal, lui-même recruté militant du FLN. En outre, sept anciens membres du gouvernement, d'obédience FLN, comptent faire leur retour sur la scène politique, en se proposant, eux aussi, candidats à la députation. Parmi eux, Moussa Benhamadi, actuellement conseiller à l'information du FLN, qui conduira la liste du parti à Bordj Bou Arréridj, Mohamed Djellab, ex-ministre des Finances, Amar Tou, qui sera tête de liste à Sidi Bel El Abbès, Mohamed Seghir Kara, un membre des redresseur du parti, qui conduira la liste du parti à Bouira, Rachid Benaïssa, ex-ministre de l'Agriculture, sur la liste du parti de M'sila, Mahmoud Khoudri, ex-ministre chargé des Relations avec le Parlement, Nadia Laâbidi, ex-ministre de la Culture, figurera sur la liste des candidats à Alger. Amar Tou, Rachid Harraoubia, Mohammed Djellab, Salah Khebri, Moussa Benhamadi, Mohamed-Seghir Kara et Abdelkader Kadi ont déjà déposé leurs dossiers de candidature. En plus des actuels et anciens membres du gouvernement, on cite aussi la candidature de l'actuel président de l'APN, Larbi Ould Khelifa, et celle du prédécesseur de Ould Abbès, Amar Saâdani à El Oued.
A ce propos, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, avait affirmé récemment que «plusieurs actuels ministres ont émis le voeu de se porter candidats sur les listes électorales du parti». «Ils m'ont fait part de leur souhait de participer aux législatives, mais ça ne dépend pas de moi car ils doivent avoir au préalable l'aval du président de la République qui les a nommés à leur poste», a-t-il soutenu.
En fait, contrairement à ce qui a été dit à ce sujet, rien n'oblige un ministre candidat aux législatives de démissionner de son poste.
Le RND pour sa part accepte de voir ses ministres en exercice piloter des listes de législatives. Ouyahia avait affirmé que «les ministres n'ont pas besoin de démissionner pour se porter candidats aux législatives du 4 mai prochain».
Par ailleurs, selon quelques indiscrétions, Ould Abbès a mis fin aux fonctions de son chef de cabinet, accusé d'avoir perçu l'argent de la «chkara» dans le sillage de confection de listes aux législatives. D'après certaines informations, la majorité des membres du bureau politique, ceux du comité central et même leurs progénitures, ainsi que plusieurs hommes d'affaires ont déposé leurs candidatures au FLN.

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