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Offensive extérieure contre le PT

Hanoune dénonce «une tentative de putsch»

Les personnes derrière ces agissements prétendent qu’elles ont l’appui des centres de décision.

La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a animé, hier, une conférence de presse pour dénoncer «une tentative de putsch» contre son parti par des personnes au service des forces occultes.
«Le PT a convoqué cette conférence de presse pour alerter l'opinion publique et toutes les parties concernées par ces dérapages et pour que personne ne puisse dire demain que je n'étais pas au courant», a-t-elle soutenu. Elle a précisé qu' «on a confirmé, hier, qu'une demande d'autorisation a été déposée, au nom d'un mouvement de redressement du PT, aux services de la wilaya d'Alger, en vue d'organiser samedi prochain une rencontre à l'hôtel Mazafran». «C'est quand même un hasard étrange!
Le conseil national du FFS se déroule le même jour!», a-t-elle commenté. Jusqu'à hier soir il semble qu'ils n'aient pas obtenu d'autorisation de tenir une telle réunion», a-t-elle fait savoir.
L'objectif recherché, soutient-elle, «c'est de réaliser un putsch contre la direction actuelle en vue de changer la nature politique du parti, ses positions, pour le transformer en un marche-pied pour les opportunistes et arrivistes, en une machine électorale en rupture avec le programme, les principes et les idéaux du parti qui guident son action». «Ces sinistres individus ont confirmé par leur trahison qu'ils ont abandonné le terrain de la lutte politique pour se mettre au service de forces occultes en 2015, 2016 et en 2019», a-t-elle ajouté.
«Le PT ne peut pas s'auto- liquider à cause des postes comme ce fut le cas pour le PPA/Mtld qui s'est «suicidé» en 1953 à cause des postes aux élections locales alors qu'il s'agissait d'opter pour la révolution», a-t-elle argumenté.
Louisa Hanoune a affirmé avoir adressé une correspondance au wali d'Alger pour lui rappeler que le ministère de l' Intérieur leur a délivré une conformité de la composition du comité central actuel, «donc nos positions sont inattaquables». Par conséquent «toute demande d'autorisation de tenir une réunion non signée par la première responsable du parti est non réglementaire».
«Les personnes derrière ces agissements prétendent qu'elles ont l'appui des centres de décision», indique-t-elle. Mais elle a évité de citer ces centres. Parmi ces personnes qui courent derrière l'élaboration des listes indépendantes, il y a, révèle-t-elle «ceux qui ont joué le rôle de mercenaires et de traîtres en 2019 et pour certains en 2015». «Ces personnes, qui sont exclues ou démissionnées du parti, sont allées jusqu'à confectionner un faux cachet humide», indique-t-on. Elle a affirmé que «des militants et des militantes, même des dirigeants et des responsables du parti sont approchés, voire harcelés par des partis du pouvoir et des deux entités dites de la société civile qui ont été créées récemment par l'administration (...) en prévision des élections dans le but de les débaucher du parti». Cette offensive est motivée par le fait que «le parti ait décidé à la quasi-unanimité des membres du comité central, de ne pas participer au prochain scrutin...». «Nous avons établi et conclu, suite à la discussion, que la non-participation est la position juste à adopter, au regard de la conjoncture générale du pays», a-t-elle indiqué. «Et parce que la situation est justement très grave à l'intérieur du pays comme à l'extérieur (...)le PT ne saurait être impliqué ou s'impliquer dans toute démarche qui pourrait déstabiliser le pays, ouvrir la voie à l'ingérence étrangère...», a-t-elle justifié.
Pour Hanoune, ces élections législatives seraient «porteuses de violence car elles aiguisent les appétits et sont un danger sur la Sécurité nationale, sur l'intégrité du pays».
L'offensive contre la démocratie politique qu'elles consacreraient, à savoir la déstabilisation, voire la destruction des partis indépendants, des syndicats, des associations, dont les directions ont décidé unilatéralement sans l'avis de la base de participer aux élections, programme la destruction des assemblées élues». Cela l'a amené à conclure que ce scrutin serait «un facteur de destruction de tous les cadres d'organisation de la société, de toutes les digues, ce qui ouvre grandes les portes aux aventuriers et devant les facteurs de dislocation...».
Enfin, dit-elle, les éléments qui se dégagent de ce processus électoral «feraient planer à notre avis les dangers de l'avènement de l'irréparable dans notre pays».

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