L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les propriétaires d'engins manifestent, à Béjaïa

«Halte aux saisies!»

Ils sont les victimes collatérales du squat du foncier à Béjaïa, un fléau récurrent dans une région où le foncier se fait rare et coûteux.

Après les paysans qui manifestaient il y a quelques années, en mobilisant leurs vaches devant le siège de la wilaya, après les transporteurs de voyageurs qui bloquaient l'artère principale de la ville, c'était, hier, au tour des propriétaires d'engins de déblaiement d'exprimer leur mécontentement devant le siège de la wilaya. Avec leurs engins, ils sont venus exprimer le ras-le-bol qu'ils subissent dans des entreprises où ils n'ont aucun tort.
Hier matin, les habitants de Béjaïa se sont réveillés pour découvrir une manifestation pour le moins étrange.
Des propriétaires d'engins se sont mobilisés avec leur outil de travail pour manifester devant la wilaya. Las des saisies et mises en fourrière multiples et successives de leur matériel, loué par des tierces personnes pour les décapages et terrassements de terrains, sans autorisation, les propriétaires de camions et engins lourds sont entrés en grève et bloquent l'artère principale du chef-lieu de la wilaya avec leurs engins mêmes et ne faisaient que répondre aux sollicitations des demandeurs de travaux, les propriétaires de camions et engins lourds étaient venus, hier, devant le siège de la wilaya afin de demander aux autorités de cesser cette pression qui s'exerce sur eux, alors qu'ils ne sont nullement responsables des travaux pour lesquels ils sont sollicités.
«Au lieu de pénaliser les personnes qui louent nos services pour des travaux divers, légaux ou illégaux, les services de sécurité s'en prennent à nous et saisissent notre matériel, le mettant en fourrière, tandis que ceux qui nous ont demandé ces travaux ne sont nullement inquiétés», résume ce propriétaire d'engins de déblaiement.
En d'autres termes, ceux qui squattent les terrains privés et publics ne sont guère inquiétés et à leur place, ce sont les propriétaires des engins et des camions en charge des travaux de défrichage, de déblaiement, terrassement et transport des déblais qui paient les pots cassés et les frais d'une lutte sans répit contre les squatteurs, ce que trouvent «anormal», les propriétaires d'engins et de camions, qui ont protesté, hier, devant la siège de la wilaya, lieu de toutes les colères que vivent les citoyens, les travailleurs et les commerçants...

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours