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MAÎTRISE DES BUDGETS

Fini les dépenses sans calculs

L'élaboration des programmes sur une durée de cinq ans sera également revue. M.Ferhan a fait savoir qu'à partir de 2015, il n'y aura pas de programme quinquennal mais triennal.

La loi de finances 2014 sera taillée sur mesure. Elle sera établie sur un budget plafonné. «La loi de finances 2014 sera établie sur un plafond réparti entre les différents secteurs», a déclaré le directeur général de la prévision et des politiques publiques au niveau du ministère des Finances, Ferhan Sidi Mhamed. S'exprimant en marge d'une conférence ayant pour thème «les prévisions sur les dépenses à moyen terme», ce responsable a assuré l'entrée en vigueur de la nouvelle réforme budgétaire à partir de l'année prochaine. Dorénavant, l'Etat va contrôler ses dépenses en fixant une fourchette. L'élaboration des programmes sur une durée de cinq ans sera également revue. M.Ferhan a fait savoir qu'à partir de 2015, il n'y aura pas de programme quinquennal mais triennal. Pourquoi? L'élaboration de programme sur une durée de trois ans permet à l'Etat de mieux gérer ses budgets et de se mettre à l'abri de tout choc.
Avec l'instabilité du prix du baril de pétrole et la crise financière, l'Algérie veut éviter le scénario des années 1980. Le conférencier a précisé que le cadre de dépense à moyen terme Cdmt constitue un instrument de programmation, de planification et de budgétisation triennale de la dépense publique. Il préserve la cohérence entre les objectifs stratégiques retenus par la programmation budgétaire et le budget de l'Etat pour une année donnée. Ce n'est pas tout.
Le responsable n'écarte pas la possibilité d'aller vers plus de restrictions dans l'octroi des budgets pour les départements ministériels. Le département des finances ne peut plus accorder des budgets sans contrôle. «L'octroi des budgets pour les projets dépendra des résultats réalisés», a affirmé M.Ferhan. Ainsi, les départements seront appelés à démontrer leur compétence sur le terrain pour pouvoir décrocher d'autres budgets. Revenant sur la masse salariale et son impact sur le Trésor public, ce responsable a reconnu que le niveau actuel ne peut pas être supporté par le budget de l'Etat. Etant donné que les salaires et les transferts sociaux sont des dépenses incompressibles, ce responsable indique que le ministère des Finances est en train de faire des réflexions pour réduire cette charge. «Nous sommes en train de réfléchir sur des possibilités d'indexer les salaires sur des paramètres qui sont mesurables», a-t-il affirmé en citant comme exemple la productivité, l'inflation. Même les subventions de produits alimentaires font l'objet de réflexion au sein du gouvernement.
Destinée aux foyers modestes, cette mesure profite aussi aux riches. Interrogé sur le recours abusif à la loi de finances complémentaire, M. Ferhan justifie ce recours par l'urgence de faire face aux imprévus.
N. B.

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