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Dépenses publiques et contrôle financier

Faïd balise le terrain

La mission principale du contrôleur budgétaire consiste à veiller à ne pas dépasser les affectations financières autorisées par le Parlement en vertu des lois de finances.

Dans le souci de restructurer les mécanismes de gestion de dépenses publiques, l'État se penche sur la nécessité de faire la distinction entre la rigueur du contrôle et l'incontournable recours aux budgets, le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a affirmé, mardi, lors d'une plénière du Conseil de la nation, que «le contrôle financier en matière d'exécution des dépenses publiques n'entrave pas l'exécution des budgets, relevant que le contrôle joue un grand rôle dans le désendettement des collectivités locales, et ce depuis son application en 2010». Une distinction qui vise à renforcer les actions de lutte conte la bureaucratie et la corruption, et à mettre en place des garde- fous contre toutes les formes de dérives et de dysfonctionnements. À ce titre, le ministre a précisé en réponse aux questions des sénateurs sur le texte de loi relatif à la comptabilité publique et la gestion financière, que «la mission principale du contrôleur budgétaire consiste à veiller à ne pas dépasser les affectations financières autorisées par le Parlement en vertu des lois de finances».
Il faut dire que dans ces termes, le contrôle financier se présente comme un outil d'évaluation et de soutien au développement local. Il intervient dans une conjoncture où l'assainissement et la réorganisation des institutions de l'État demeurent une condition au développement. L'objectif étant de maintenir le rythme de la cadence des actions de réformes, et de valoriser les résultats qui caractérisent la nouvelle dynamique économique. Pour ce faire, il va sans dire que cette mission nécessite un aiguillage juridique à même de mettre en avant l'importance du rôle de régulateur du contrôle budgétaire. À ce titre, le ministre explique que «le contrôleur budgétaire n'a jamais été et ne sera pas un obstacle à l'exécution des dépenses publiques, mais au contraire, il représente le rempart des ordonnateurs. Les services du Trésor ont élaboré, dans le cadre de l'amélioration du contrôle des dépenses publiques et la réduction des délais de leur paiement, un texte réglementaire définissant la nomenclature des documents justificatifs à présenter au contrôleur budgétaire et au comptable public ainsi qu'aux agents chargés de l'exécution du budget».
Il y' a lieu de convenir que ces précisions prennent des allures de correction destinées à éradiquer les pratiques anciennes, et à avantager l'instauration de la transparence dans la gestion de l‘argent public. Un des axes les plus importants pour conférer aux orientations économiques adoptées, la force de se concrétiser sur le terrain. En somme, la définition des prérogatives du contrôleur budgétaire dénote d'un profond recadrage administratif essentiellement dédié à optimiser les processus d'affectation et de d'utilisation des budgets. Cela étant, la tâche demeure ardue et nécessite la mise en place d'une synergie forte entre les différents services et institutions chargées régir les dépenses publiques. Dans ce sillage, le ministre a tenu à préciser que «Pour éviter les obstacles susceptibles d'empêcher l'exécution des dépenses publiques, notamment au niveau local, une cellule mixte sera créée entre la direction régionale du budget et la direction régionale du Trésor en vue de coordonner entre elles et faciliter les opérations d'exécution des dépenses des ordonnateurs», selon M. Faïd. 

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