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FORUM INTERNATIONAL DE L'INNOVATION

Ericsson très intéressé par l'Algérie

L'apparition et la généralisation de nouveaux objets connectés devraient augmenter le besoin en données mobiles.

Alors que la téléphonie mobile du très haut débit, 4G, vient tout juste d'être déployée en Algérie, le leader des télécoms, Ericsson, qui réunit les médias internationaux et les experts des TIC au Forum de l'innovation à partir de mercredi à Stockholm, pense déjà passer à la vitesse supérieure, soit la 5G. Une nouvelle génération qui permettra tout à la fois aux utilisateurs de télécharger un film en une seconde sur leur smartphone ou leur tablette, mais aussi aux opérateurs de répondre à l'explosion du trafic de données mobiles. Il faut donc des réseaux encore plus robustes et rapides. «Nous sommes en pleine phase de recherche sur la 5G et nous commençons à avoir une idée de ce à quoi cette technologie va ressembler», explique M.Hanz Vestberg P-DG de l'équipementier Ericsson dans un entretien accordé à la presse algérienne. Il a affirmé dans ce contexte que sa dernière visite en Algérie qui s'est tenue en mois de février lui a confirmé que le marché du haut débit en Algérie connaissait une des plus rapides progressions au monde depuis le lancement de la téléphonie mobile 3G. «Depuis le lancement de la 3G fin 2013, l'Algérie est entrée dans une croissance technologique dans le secteur des télécoms avec une augmentation continue des ventes de smartphones, de tablettes, d'abonnements Internet induisant l'apparition de nouveaux services», selon lui. Ce dernier affirme qu'avec cette cadence, ce pays assoiffé de technologie ne manquera pas d'arriver dans quelque temps au niveau mondial soit la 5G qui sera lancée par Ericsson. A ce propos il déclare en outre que pour les groupes télécoms, il s'agit d'imaginer les enjeux et les usages que pourrait impliquer le déploiement d'un réseau 5G. Alors que la 4G a permis à ses utilisateurs de télécharger et de visionner des vidéos rapidement et sans accroc, le but de la 5G serait de rendre possible la connexion simultanée de milliards d'objets reliés à Internet. Il a exprimé en outre sa satisfaction par rapport à l'intérêt porté par les sociétés algériennes et leur adoption des solutions TIC pour le développement de réseaux intelligents qui permettent la gestion à distance d'un nombre important de machines. Ericsson investit chaque année 5 milliards de dollars dans la recherche et le développement qui ont permis à ce groupe mondial de décrocher le titre de leadership dans les télecoms. «Nous nous sommes concentrés sur nos points forts afin d'augmenter notre profitabilité. Nous sommes toujours les premiers sur le marché des opérateurs télécoms, une position de leader que nous souhaitons conserver cette année. Mais nous nous intéressons aussi à d'autres acteurs, notamment dans les médias et le divertissement, des domaines qui sont en pleine expansion. Il s'agit non seulement de s'adapter à une industrie en transition mais aussi de transformer nos activités pour saisir les opportunités» dira M.Hanz en marge de ce forum. Il soulignera par la suite l'importance de la connectivité sur la société ainsi que l'avantage majeur qu'elle présente en termes de compétitivité pour les entreprises et d'efficience pour les secteurs de la santé et de l'éducation notamment. L'apparition et la généralisation de nouveaux objets connectés devraient augmenter le besoin en données mobiles. À l'horizon 2020, Ericsson prévoit ainsi que les pays développés compteront plus de 50 milliards d'objets connectés, utilisés dans des domaines divers tels que la santé, l'éducation, l'électroménager ou l'automobile. Cela devrait entraîner une multiplication par 100 des données mobiles nécessaires pour connecter tous les appareils. Ce groupe a joué un rôle prépondérant dans le développement de l'économie numérique suédoise, faisant de cette activité une source de revenus non négligeable. Grâce à cette entreprise, le marché représente aujourd'hui en Suède plus de 95% de la population ayant accès au réseau du haut débit, plus de 55% des ménages au réseau filaire et l'objectif fixé est celui de réduire le nombre de ménages n'ayant plus accès à la large bande. Pour conclure, le premier patron de Ericsson affirme que plusieurs partenariats ont été signés avec des société industrielles algériennes afin de développer pour participer à la concrétisation de la vision, des buts et des cibles de l'initiative «Connect 2020». Il a souligné, à cet égard, que l'Algérie a opté pour «une approche de développement, réservant une place de plus en plus importante aux TIC et à la société de l'information.

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