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El Bahia se met à l'oeuvre

Plusieurs conférences sont au programme de cette manifestation dans cette édition placée sous le thème de Yennayer symbole du renouveau amazigh et une histoire à revisiter.

C'est parti. Les rituelles activités culturelles célébrant l'avènement du Nouvel An amazigh ont commencé dès jeudi dans la deuxième capitale du pays, El Bahia-Wahrane. La 11e édition du Festival culturel de Yennnayer, qui est organisée par l'association Numidya, s'étalera du 7 au 15 janvier à Oran. Donnant le coup d'envoi au festival, le président de l'Association Numidia, Saïd Zamouche, est, dans son discours, revenu sur les différentes étapes historiques qui ont été à l'origine de l'instauration du Nouvel An amazigh. Le Festival culturel de Yennayer comprend un riche programme impliquant des conférences, spectacles et visites guidées sur des sites historiques comme le palais du Bey et le fort de Santa Cruz.
Le palais du Bey est situé dans le centre-ville d'Oran tandis que le deuxième est situé sur les hauteurs du mont Murdjadjo. Plusieurs conférences sont au programme de cette manifestation dans cette édition placée sous le thème de «Yennayer symbole du renouveau amazigh et une histoire à revisiter». Les organisateurs de cette rencontre culturelle mettent également le paquet sur la nécessité de la préservation de la protection de l'identité algérienne dans toutes ses composantes et ses repères. C'est d'ailleurs ce qui se traduit en faisant la lecture du large programme concocté cette année comme «Yennnayer, une fête, une culture et un patrimoine à sauvegarder et Yennnayer, segment identitaire, pour une journée chômée et payée. Un tel objectif constitue la principale revendication des défenseurs de l'identité amazighe, décréter officiellement la journée du Nouvel An amazigh en tant que fête nationale. Pour les organisateurs de la festivité, le ton est, comme à l'accoutumée, à l'intensification des activités faisant «l'apologie», plaidant au profit de l'identité amazighe. Sur le plan création artistique et littéraire, les comédiens et poètes de l'Association Numidia seront présents à cette occasion au Théâtre régional Abdelkader Alloula en présentant plusieurs pièces de théâtre. Idem pour les poètes affiliés à la même association. Ces artistes déclameront leurs poèmes. D'autres activités sont, par ailleurs, au programme dont un défilé d'habits traditionnels, un spectacle de danse. Si les activités principales sont organisées dans la médiathèque d'Oran, plusieurs autres sont domiciliées dans le théâtre régional Abdelkader-Alloula d'Oran, à la salle Es-Saâda (ex-Colisée), à l'université d'Oran et à l'auberge de la localité de Belgaïd. Le Festival culturel de Yennayer sera bouclé en beauté puisqu'un grand couscous à la recette amazighe sera préparé dans la soirée du jeudi, tel qu'édicté par la tradition ancestrale stipulant la réunion de la population offert le lendemain (vendredi) et un plat cuisiné à partir des ingrédients céréaliers. Aussi, le même festival sera encore une fois une occasion pour pérenniser davantage le célèbre carnaval de «Ayrad» (le lion). Cette activité est annuellement célébrée dans la wilaya de Tlemcen, très précisément dans la région des Béni Snous. En immortalisant un tel rite, l'Association Numidia a vu juste en produisant une telle tradition dans la salle Es-Saâda d'Oran par la troupe Idhebbalen-karkabou. Yennayer est le premier jour de l'année amazighe, célébré depuis l'Antiquité en Afrique du Nord. Il est témoin de l'ancienneté de l'histoire des hommes libres qui date de plus de 5 000 ans lorsque le roi Chachenak a détrôné le pharaon dans l'oasis de Siwa. Yennnayer marque également le premier jour du très sûr et précis calendrier agraire. Tamazight sera, à l'occasion de la future Constitution, langue officielle. Les responsables de l'Association Numidia, ayant oeuvré pour le développement de la langue et de l'identité amazighes bien avant l'ouverture du champ politique, s'inscrivent au diapason avec toutes les mutations venant au profit de cette culture. C'est d'ailleurs ce qu'ont indiqué plus d'un en déclarant que «nous poursuivrons notre oeuvre, développer la langue amazighe en l'enseignant dans les locaux de l'association.»

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