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Tout est à faire à béjaïa

Du pain sur la planche pour le nouveau wali

La wilaya de Béjaïa tarde à redémarrer son développement local.

De nombreux projets en attente, gelés où annulés, des logements sous diverses formes à distribuer, le problème des fermetures de routes, les déchets ménagers, la question de l'environnement, l'état des routes délabrées, le dédoublement de la voie ferrée, en somme, des dossiers et pas des moindres, attendent le nouveau wali de Béjaïa, Kamel Eddine Kerbouche qui aura certainement du pain sur la planche pour redorer le blason d'une wilaya victime d'une mauvaise gestion, à tous les niveaux. Elle est frappée et marquée par un sous-développement galopant.
Victime d'une politique de marginalisation sous le règne de Bouteflika, la wilaya de Béjaïa tarde à redémarrer son développement local sous toutes ses formes, malgré l'attention affichée par les autorités centrales depuis l'arrivée du président Tebboune à la tête de l'Etat. Affecté à Béjaïa pour... la gestion du désormais ex-wali, Ahmed Maâbed, qui l'avait plongée dans un retard sans précédent. Aujourd'hui, Béjaïa se retrouve complètement bloquée voire agonisante. À voir seulement l'état des routes, en rentrant sur le territoire de la wilaya, le nouveau wali peut avoir une idée sur sa nouvelle wilaya.
C'est dire que le nouveau premier responsable de la wilaya de Béjaïa hérite d'une situation chaotique qui se traduit, sur le terrain, par un sous- développement local aussi bien sur le plan économique que sur le front social.
En effet, désertée par les opérateurs économiques en raison des fermetures excessives des routes à longueur de semaine, la crise économique qui frappe de plein fouet la capitale de la Soummam est accentuée, depuis l'avènement de la crise sanitaire. Celle-ci, due à la pandémie de Covid-19, qui a été marquée par une mauvaise gestion aussi bien sur le plan sanitaire que social et économique. C'est l'une des nombreuses tâches noires qui a caractérisé la gestion de l'ex-wali.
Le nouveau wali sera appelé aussi à gérer la période préélectorale qui s'annonce rude et instable. Si l'affectation de l'ex-wali est bien accueillie par la population locale et les opérateurs économiques, ainsi que le mouvement associatif, il n'en demeure pas moins que la mise en oeuvre d'un plan de développement visant la mise à niveau de cette région de la Basse-Kabylie est plus que souhaitée. La wilaya de la Soummam, victime d'une gestion approximative, voire hasardeuse, qui compte des centaines de projets bloqués, gelés ou carrément annulés, aura besoin d'un véritable plan Marshall pour se remettre sur les rails du développement.
Bien que les préoccupations des Béjaouis soient nombreuses, le nouveau premier responsable de la wilaya est appelé à prendre en charge, d'abord, les besoins vitaux des citoyens, en réglant cette multitude de problèmes qui se posent dans la région, par ordre de priorité. Cette dernière, aujourd'hui, est liée à la distribution des logements sociaux, qui accuse un retard de plus de 20 ans. En effet, Béjaïa est peut-être la seule wilaya qui n'a pas connu de distribution de logements sociaux depuis plus de deux décennies malgré l'existence de plusieurs programmes dans le domaine, qui ont connu des retards énormes, en plus de la question relative à la gestion du parc logements, marqué désormais par un manque de transparence flagrant. Pour les Béjaouis, aussi bien les résidents du chef- lieu qu'à travers le territoire de la wilaya, l'autre priorité importante, voire l'urgence même de l'heure réside dans la prise en charge, d'une manière effective, de l'épineux problème des ordures ménagères dont souffrent les grands centres urbains. En plus de la difficile mission, mais non des moindres, qui consiste à soigner l'image de la wilaya en général et du chef-lieu en particulier, ternie par la saleté et l'insalubrité, le nouveau wali sera également attendu sur plusieurs fronts et plusieurs projets. Le phénomène de la fermeture des routes, qui devient récurrent, ces dernières années, à Béjaïa, le projet structurant relatif à la pénétrante autoroutière devant relier la ville de Yemma Gouraya à l'autoroute Est-Ouest, sur une distance de 100 kilomètres, le dégel du projet du Centre hospitalo-universitaire (CHU) qui devait être implanté à Djebira, dans la commune de Boukhelifa, sur la côte Est...en somme, c'est du pain sur la planche pour le nouveau wali. 

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