L'Expression

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Affaire de l’avion ayant décollé presque vide d’Oran

Des têtes tombent

Les places vides de l’avion en question ont été payées cher. Deux fonctionnaires d’Air Algérie ont été mis sous mandat de dépôt.

L'institution judiciaire a décidé de donner suite à l'affaire de l'avion ayant décollé, presque vide, d'Oran à destination d'Adrar, dont le Président avait parlé lors de sa dernière entrevue avec les médias nationaux. Ainsi, deux des employés de la compagnie nationale aérienne Air Algérie ont été rattrapés, jeudi, par la justice. Ils ont été placés sous mandat de dépôt. Ils sont accusés d'abus de fonction. Trois autres employés ont été également placés sous contrôle judiciaire, dans le cadre de cette affaire. Lesdits fonctionnaires d'Air Algérie ont été cités dans l'affaire de l'avion ayant décollé, à moitié vide, de l'aéroport Ahmed Ben Bella d'Oran à destination d'Adrar (sud du pays). Selon le récit de Abdelmadjid Tebboune une des personnes impliquées dans cette affaire a empêché les voyageurs d'embarquer, après une altercation, usant d'un langage de rue. «Dernièrement, un avion, qui effectuait un vol à partir d'Oran vers le sud du pays, a décollé avec 100 sièges vides, alors que des passagers étaient sur place pour voyager», avait déploré le président Tebboune.
Cette affaire, qui a remis la compagnie nationale aérienne au-devant de la scène, intervient quelque temps après de purges. Une série de limogeages ont, en effet, touché plusieurs responsables, après la découverte, début juin dernier, de deux cadavres dans la soute d'un avion de la compagnie. S'en suivra l'affaire de l'ex-PDG de l'aéroport d'Alger, Tahar Allache, qui a été lourdement condamné par la justice. Cet ancienresponsable, qui gérait, depuis 15 ans, l'aéroport d'Alger, avait comparu début juillet écoulé, devant le pôle pénal économique et financier de Sidi M'hamed. L'ancien président-directeur général de l'aéroport d'Alger était poursuivi pour «dilapidation de deniers publics, abus de fonctions en vue de l'obtention d'indus avantages, notamment lors de la réalisation et de la gestion de l'aéroport international d'Alger».
Cela se passe au moment où les pouvoir publics tentent de redonner à la compagnie nationale la place qui lui sied sur le marché. Pour ceux qui tenteront de la tirer vers le bas, le message de Tebboune est clair et direct: «L'État punira tous ceux qui favorisent la prolifération de la bureaucratie au sein de l'administration, pour en entraver le fonctionnement». À bon entendeur...

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