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Elections locales du 27 novembre prochain

Des rejets à la pelle

Des anciens élus, des présidents d’APC et d’APW, des entrepreneurs ont vu leurs dossiers rejetés.

Plusieurs candidats et listes de candidatures ont été écartés de la course aux élections locales, prévues le 27 novembre prochain. Le rejet concerne aussi bien les candidats partisans que les candidats indépendants. À titre de rappel, le délai légal d'examen des dossiers et la possibilité de compléter ou de joindre les documents manquants au dossier de candidature pour les élections des membres des Assemblées populaires communales (APC) et de wilayas (APW), expirera demain.
Les délégations de wilaya de l'Autorité nationale indépendante des élections, (Anie), ont notifié des centaines de rejets aux candidats et représentants des listes de candidatures concernées. Parmi les exclus de la course, figurent des anciens présidents d'Assemblées populaires de wilayas, des anciens présidents d'APC et des élus locaux. D'après le chargé de communication du FLN, Nadi Boulkroune, «le parti, à l'instar d'autres formations politiques, s'est vu notifier un certain nombre de rejets de ses candidats, notamment les anciens élus dont des P/APC et des P/APW».
Notre interlocuteur a confirmé que le FLN, vainqueur des législatives, n'a pas pu présenter des listes dans «plus de 200 communes», dont celles des chefs-lieux de wilayas importantes comme Annaba et Constantine. L'ex-parti unique n'est présent que dans «deux communes sur 67 à Tizi Ouzou et dans 13 sur 35 communes à Béjaïa». Il a soutenu que les rejets sont justifiés par la mauvaise interprétation des dispositions «vagues» et «élastiques» de l'article 184 de la loi organique portant régime électoral.
Lequel article stipule, dans son 7e aliéna, que «le candidat à l'Assemblée populaire communale ou de wilaya ne doit pas être connu, de manière notoire, pour avoir eu des liens avec l'argent douteux et les milieux de l'affairisme et pour son influence directe ou indirecte sur le libre choix des électeurs ainsi que sur le bon déroulement des opérations électorales». L'exclusion a touché les anciens élus locaux ainsi que des entrepreneurs et hommes d'affaires qui se sont présentés sous la bannière du FLN, RND, El Bina et le front El Moustakbel. Par ailleurs, certains candidats ont été écartés en raison de leur appartenance au FIS dissous. Le rejet a touché, également, les indépendants. Dans la wilaya de Sétif, à titre d'exemple, plusieurs rejets, concernant différentes communes, à l'image de Aïn El Kebira et Serdj El Ghoul ont été notifiés au FLN et RND.
Dans la wilaya de M'sila, les dossiers de sept candidats du FLN, cinq du front El Moustakbel et trois du MSP ont connu le même sort. Selon des informations remontant de cette wilaya, pas moins de 37 élus locaux, dont des présidents d'APC, ont été exclus de la prochaine compétition électorale. En plus du SAS relatif à l'application de l'article 184, d'autres difficultés, liées au nombre exagéré de signatures que doivent collecter les candidats aux prochaines élections, ont été notées. Les listes des candidats présentées au titre d'un parti politique, doivent être appuyées, pour chaque siège à pourvoir, par 35 signatures des électeurs de la circonscription électorale». Au-delà du désintérêt des électeurs, constaté par les partis, il est à noter que plusieurs municipalités en Kabylie sont sans aucune liste de candidature. Même le FFS n'a pas réussi à y présenter des listes.

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