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Élections locales à Béjaïa

Des intentions aux actes

Huit partis politiques et deux indépendants ont retiré les formulaires de participation aux élections communales et cinq partis politiques s'engagent pour l'APW, pour l'instant, à Béjaïa.

La scène politique s'emballe quelque peu à Béjaïa. Du chuchotement initial, on est passé à l'acte, depuis notamment l'annonce de la participation du Front des forces socialistes, FFS, qui ouvre, pour ainsi dire, le bal, mettant fin aux hésitations qui animaient, jusque-là, de nombreux prétendants. On ne connaît pas encore l'identité des participants, mais toujours est-il que leur nombre ne cesse de s'élargir. Alors que la révision exceptionnelle des listes électorales bat son plein, et n'en est qu'à son septième jour, le rang des prétendants aux fauteuils municipaux grossit. Pour l'heure, 1273 nouveaux inscrits ont été enregistrés alors que 2 370 autres électeurs ont été radiés, pour changement de résidence ou décès. En matière de retrait des formulaires de participation, pour briguer les sièges communaux, les instances chargées de la collecte ont enregistré huit partis politiques et deux listes indépendantes. Alors que pour l'Assemblée populaire de wilaya (APW), le compte s'établit à cinq formations politiques. On n'en restera, cependant, pas là, puisque des volontés de candidature se sont manifestées qui ne sont pas encore passées à l'acte, se préparent activement. Le FFS, le PT, le FLN, les partis islamistes seront, sans doute, en lice. Le RCD est en réflexion. Mais des voix internes s'élèvent déjà, pour donner un avis favorable au parti de Mohcen Bellabès, qui ne tardera pas à faire connaître sa position. S'agissant du pouvoir local, les partis traditionnellement influents à Béjaïa ne peuvent pas se permettre le «ratage» des élections communales. Sachant qu'un parti politique, en marge des institutions, est appelé à disparaître, le risque est gros pour les hésitants. Le scénario traditionnel qui fait qu'en Kabylie, lorsque l'un y va, l'autre n'y va pas, ne risque pas de se reproduire. La déclaration d'un militant du RCD qui estime que ce n'est pas la rue qui décide de la participation d'un parti politique à une élection sonne comme une volonté d'y aller. On en saura plus, au cours des prochains jours, sur le cas de ce parti, même si, à Béjaïa, la tendance est déjà majoritairement au rejet, selon une source locale. Si jamais le RCD se prononce pour une participation, le débat politique va certainement évoluer et l'on assistera à des joutes électorales des plus animées. Au sein de l'opinion locale, beaucoup de personnalités se sont prononcées favorablement aux élections locales...mais «pas à des élections de comploteurs, de manipulateurs, de corrupteurs», pour reprendre l'un d'entre-eux, qui espère des «assemblées à l'écoute des populations, non du chef de daïra, et/ou du wali, nous avons besoin d'hommes qui vont dans le sens de l'innovation et du changement pas de...», précise-t-il. La refonte du Code communal est plus que nécessaire. De même que la décentralisation, qui est une revendication légitime des acteurs les plus initiés à la chose politique. Avoir les moyens pour gérer la commune en tant qu'entité territoriale, sociale et économique requiert non seulement une révision des Codes de wilaya et de la commune, mais également une révision en profondeur des différents statuts des travailleurs de la Fonction publique, pour les adapter aux nouvelles réalités socio-économiques du pays. Voilà un débat lancé qui aborde, au-delà de la participation aux élections locales, les obstacles qui font que l'élu est, aujourd'hui, associé au statut de fonctionnaire.

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