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Université de tizi ouzou

Des étudiants manifestent

Cette situation délétère marquée par une violence quotidienne dans les campus et les cités commence à inquiéter sérieusement les parents des étudiants.

Les étudiants de l'université de Tizi Ouzou tirent la sonnette d'alarme sur l'insécurité qui menace leurs vies au sein des campus et des cités. Pour se faire, entendre, ils sont sortis dans la rue, ce jeudi, dans une action de protestation. Ces derniers ont, en effet, procédé à la fermeture de la route qui longe le campus Hasnaoua 1 situé dans la ville de Tizi Ouzou. En barricadant à l'aide des troncs d'arbres et des pierres, ce tronçon routier à grande circulation reliant l'ancienne à la Nouvelle-Ville, les étudiants voulaient, selon plusieurs témoignages, alerter les pouvoirs publics sur l'état alarmant des conditions sécuritaires dans lesquelles ils poursuivent leur cursus universitaire. En effet, sur les lieux de l'action organisée jeudi aux environs de 11h du matin et qui a duré plusieurs heures, les étudiants par dizaines, ont soulevé via des pancartes, la violence et l'insécurité qui règnent dans les campus et les cités. Une insécurité allant en s'aggravant, ajoutent-ils, malgré les cris d'alarmes lancés depuis des années. Des témoignages font état d'individus inconnus et extras à l'université qui rentrent à l'intérieur de l'enceinte universitaire, semant l'insécurité à cause des agressions contre les étudiants. Certains étudiants ont tenu à dénoncer la prolifération des fléaux sociaux comme la drogue. Devant cette situation lamentable, les étudiants commencent à s'organiser et les comités répartis à travers de nombreux départements entament une véritable réflexion sur les moyens de sortir de cet imbroglio. Au niveau du département d'anglais, les étudiants réfléchissent déjà à se lancer dans un mouvement de grève illimité accompagné d'une opération de remise des cartes d'étudiants à l'administration. Des actions qui seront suivies d'autres au vu de l'absence de solution. À rappeler que les étudiants n'ont pas attendu cette année pour commencer à alerter sur l'insécurité. Depuis plus de quatre années, les facultés de droit de Boukhalfa et le pôle universitaire de Tamda ont été les théâtres d'actions pour dénoncer cette violence semée par des individus inconnus. Des grèves ont été organisées pour tirer la sonnette d'alarme, il y a des années, mais sans aucun résultat. La violence a, pour rappel, été signalée d'abord par les étudiants de la faculté de droit de Boukhalfa qui sont allés jusqu'à organiser des marches dans la ville de Tizi Ouzou. Enfin, notons que cette situation délétère marquée par une violence quotidienne dans les campus et les cités commence à inquiéter sérieusement les parents des étudiants. Beaucoup d'entre eux, observent avec inquiétude l'évolution de la situation, car la peur sur leurs enfants ne fait que grandir. Une peur justifiée par les cas de violence rapportés par les médias, depuis des années, allant jusqu'à des agressions au poignard sur des étudiants. Certains étudiants ont payé de leurs vies ce fléau qui continue hélas à sévir.

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