Des engagements à respecter

Une réunion de coordination avec les walis de la République, présidée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avec la participation du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, pour suivre la cadence de «l'état d'avancement de la mise en oeuvre des engagements du président de la République et de ses différentes décisions relatives à l'amélioration du service public, à la généralisation du développement équilibré et à la promotion de l'économie locale, notamment celles issues de la dernière réunion gouvernement-walis», lit-on. Cette réunion intervient dans un contexte particulier, à savoir l'approche du mois de Ramadhan avec ce que cela exige comme préparation, en termes de commercialisation des produits alimentaires et leur disponibilité sur les étalages des grandes surfaces. Même les mesures pour lutter contre la spéculation et le recours à la hausse irrégulière des prix de produits de consommation de base font partie de cette coordination avec les walis, afin de parer à tout déséquilibre et dysfonctionnement en mesure de perturber le déroulement du mois sacré pour les citoyens lambda, dans la sérénité et la quiétude. À ce propos, Aïmene Benabderrahmane a souligné «l'importance de l'approche proactive adoptée par les pouvoirs publics, en prévision du mois sacré de Ramadhan, insistant sur l'importance du suivi permanent sur le terrain et de la mise en place de mécanismes efficaces de contrôle, de veille et d'alerte précoce tout au long du mois sacré», a mentionné le communiqué des services de premier ministre.
Les walis de la République ont du pain sur la planche, ils doivent intervenir sur deux fronts, le premier est réservé au règlement des questions en rapport avec l'économie locale et son développement, comme cela a été exigé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la dernière rencontre walis-gouvernement, où il a été mentionné que le wali doit assumer son rôle de manager et de chef d'entreprise, dans l'optique de booster le développement local et d'insérer la ville dans la dynamique de l'investissement.
Le deuxième front réside dans la disponibilité pleine et entière des walis et de leurs services multiples à même d'agir et d'intervenir en urgence durant le mois du Ramadhan pour parer aux exactions des spéculateurs.
Dans ce registre, la lutte contre le gaspillage doit se transformer en une exigence nationale prioritaire durant ce mois.
La société civile a une grande responsabilité quant à la lutte contre la spéculation et le gaspillage, aux côtés des pouvoirs publics. Dans ce sillage, le Premier ministre a indiqué qu' «il faut renforcer le travail, en synergie avec les acteurs de la société civile pour développer le civisme et sensibiliser à l'importance de la lutte contre le gaspillage, notamment en coordination avec l'Observatoire national de la société civile et le Conseil supérieur de la jeunesse», a-t-il rappelé. La réunion de coordination avec les walis a été l'occasion pour Aïmene Benabderrahmane d'aborder, d'une manière détallée, le volet qui se rapporte à la saison estivale. Il a, à ce sujet, appelé les chefs des différents exécutifs à avoir une approche préventive dont l'anticipation doit être mise en oeuvre afin de prévenir les risques, comme c'est le cas pour les feux de forêts et la prise en charge du littoral, pour booster le tourisme.
De ce point de vue, le PM a insisté, lors de la réunion de coordination avec les walis de la République, d'«aller de l'avant dans cette action prospective, notamment ce qui a trait aux préparatifs de la prochaine saison estivale, et ce à travers la prise de mesures pratiques préventives pour éviter les feux de forêt, avec l'accélération de la cadence du parachèvement des structures de services afin de devenir une valeur ajoutée dans le processus de diversification de l'économie nationale à laquelle aspirent les hautes autorités du pays», a-t-on signalé.
Le premier magistrat du pays a été très clair lors de la dernière réunion du Conseil des ministres. Il a exigé que l'efficacité et le travail sur le terrain soient consacrés comme unique norme dans la prestation gouvernementale.
Les walis et les ministres sont sommés de mettre en oeuvre, d'une manière rapide et efficace, les engagements qu'il a pris.