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Ils font l’objet de rupture de stock

Des cliniques proposent des vaccins payants

Les prix de ces vaccins oscillent entre 1.200 et 2.000 DA.

Des cliniques privées proposent des vaccins payants pour enfants, pourtant inclus dans le calendrier national du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Il s'agit des vaccins contre la diphtérie, tétanos et coqueluche, l'hépatite B et le pneumocoque, vaccin polio oral, et probablement d'autres encore, administrés à des nourrissons et à des enfants de bas âge. Des parents pris de panique par cette subite pénurie de vaccins, se sont rués vers les cliniques privées, en quête de vaccins pour leurs progénitures. Bien que dérisoires, les prix de ces vaccins qui oscillent entre 1 200 et 2 000 DA, restent inacceptables. Certains échos font état de cliniques privées proposant ces vaccins à des prix exorbitants, atteignant les 8 000 DA. Une information que nous n'avons pu vérifier sur le terrain. Dans une clinique privée, située dans l'Algérois, où nous nous sommes rendus en cette fin de semaine, nous avons été frappés par une foule impressionnante de parents avec nourrissons et enfants de bas âge, entassés dans le hall de cette structure privée. Il devait y avoir facilement aux alentours de 250 personnes, attendant d'être admises au programme journalier de vaccination. «ils sont nombreux, parce que c'est vendredi, les gens ne travaillent pas. Les autres jours, ce n'est pas comme ça. c'est plus calme», nous affirme un employé de cette clinique. On croit savoir que ces cliniques proposent un calendrier de quatre jours, notamment les vendredis, dimanches et mardis. Au plus fort des crises qu'a connues l'Algérie dans son histoire, jamais le calendrier national de vaccination n'a manqué de produits, ni connu de pénuries. Y a-t-il rupture du stock national des vaccins pour enfants? Et pourquoi cette pénurie de vaccins en ces moments précis? Apparemment, tous les indicateurs sont là pour démontrer, qu'il y a crise autour de ces produits. En effet, depuis quelques semaines déjà, des vaccins compris dans le calendrier national de vaccination, ne sont plus disponibles dans les hôpitaux, PMI et autres structures sanitaires du pays. C'est dans l'Algérois que les PMI ont alerté, en premier, les autorités sanitaires au sujet de cette rupture. «Nous, notre rôle se situe à la vaccination. Nous avons fait notre travail. Nous avons alerté les responsables et nous avons transmis l'information relative à cette pénurie. Plus que ça, on ne peut pas. C'est une rupture nationale», nous confie une infirmière dans une PMI à El Afia, visiblement irritée par nos sollicitations, en tant que père d'enfants. Dans les conventions internationales de l'Organisation mondiale de la santé OMS, la vaccination constitue une composante essentielle du droit humain à la santé, qui a pour but de réduire la morbidité et la mortalité dues aux maladies contrôlables par la vaccination. En d'autres termes, le vaccin est gratuit et c'est un droit. En Algérie, des textes réglementaires, notamment plusieurs décrets exécutifs ont institué la gratuité des vaccins et leur caractère obligatoire. Il s'agit, entre autres du décret n°69-88 qui a rendu la vaccination obligatoire et gratuite contre la poliomyélite, la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la variole. Le deuxième décret n°85-282 du 12 novembre 1985 a également rendu obligatoire et gratuite la vaccination anti-rougeoleuse et supprimant l'obligation de la vaccination antivariolique. Plusieurs autres décrets ont été promulgués en 1985, 1997, 2000, 2007, 2014 et en 2018, consacrant ce droit et renforçant sa gratuité.

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