L'Expression

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L’Aïd El-Fitr à Béjaïa

Dans la joie et le partage

La fête de l’Aïd El Fitr, marquant la fin du mois de jeûne, a été célébrée à Béjaïa dans la joie, la solidarité, la sérénité et surtout l’espoir.

La joie et l'espoir pour les milliers de familles qui ont reçu les clés de leurs appartements tant attendus pour y passer la fête de l'Aïd dans de meilleures conditions. Les relogés, les sinistrés des tremblements de terre ainsi que les demandeurs de logements sociaux ont célébré l'Aïd loin des taudis qu'ils occupaient depuis des années.
Après un mois de jeûne et d'abstinence, les habitants de la basse Kabylie ont accueilli l'Aïd el-Fitr selon les traditions perpétuées de génération en génération à travers les rituelles visites rendues aux proches et aux malades dans les hôpitaux, le recueillement dans les cimetières à la mémoire des parents et alliés disparus et le rituel du sacrifice collectif. Cette célébration s'est surtout singularisée cette année par l'espoir et l'enthousiasme qui animent, depuis la dernière décade du mois sacré, tous les postulants au logement social et promotionnel, qui voient le rêve tant caressé des années durant se concrétiser enfin.
C'était donc la fête au sens complet du terme qu'a vécue Béjaïa à l'occasion de l'Aïd el-Fitr. Fête des enfants par excellence, ces derniers, parés de leurs habits neufs, ont donné à cette journée de la couleur et de la gaieté et du bonheur à l'image du soleil radieux qui a brillé sur toute la région deux jours durant.
Un temps printanier, qui a favorisé les déplacements entre familles et la réunion familiale dans une ambiance des grands jours. Les maisons parentales se sont remplies de nouveau, le temps d'une journée. C'était le cas aussi bien dans les villes que les villages. Une tradition très respectée encore en Kabylie. Ceci en dépit du non-respect des permanences. La plupart des commerces de la ville sont restés fermés malgré la réquisition qui leur a été signifiée par la direction du commerce. Le scénario des fêtes religieuses se perpétue à Béjaïa-ville.
Il ne faut surtout pas avoir besoin d'un minimum soit-il lors des deux jours de l'Aïd el-Fitr. Bien que réquisitionnés officiellement par la direction du commerce, certains commerçants de la wilaya de Béjaïa n'ont pas jugé utile de respecter les consignes de la permanence. Ainsi et en dépit des assurances des services de la direction du commerce locale.
En effet, rares étaient les commerçants ouverts durant le premier jour de l'Aïd. Kader avait sillonné la ville de bout en bout pour dénicher un sachet de lait et autres besoins. Après trois tours des artères principales de la ville, il «déniche» enfin un commerce ouvert à Ighil Ouazoug. Les commerçants tout comme les transporteurs urbains font semblant d'activer le matin pour échapper aux services de contrôle, qui, généralement effectuent leurs passages aux environs de 10h, pour s'éclipser ensuite. Par contre, les pharmacies avaient assuré le service minimum. Dans l'après-midi et plus particulièrement, hier, un léger mieux a été constaté avec l'ouverture de certains commerces au chef-lieu de la wilaya.
Il s'agit de cafés, KMS, et marchands de fruits et légumes. Ce n'est pas la première fois que ce scénario se produit au chef-lieu de la wilaya.
À chaque fête religieuse, la ritournelle prend forme laissant dans le désarroi les consommateurs, notamment ceux qui ne connaissent pas les habitudes des commerçants. Quant aux anciens, ils le savent tellement qu'ils ne se risquent jamais à manquer de quoi que ce soit.

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