L'Expression

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Elle a modifié la date de lancement de la campagne électorale

«Confusion» à l’Anie

Les partis en lice ont émis des réserves sur les motifs invoqués pour justifier le rejet d’une trentaine de leurs candidats.

Que s'est-il passé à l'Autorité nationale indépendante des élections(Anie)?. L'instance de Mohamed Charfi est accusée par le président du conseil consultatif du parti El-Adala, Lakhdar Benkhelaf, de s'être trompée sur la durée de la campagne électorale. Il semble, indique-t-il, que «l'Anie vit dans le passé puisque elle s'est référée à l'ancienne loi organique n° 16/10 du 16 octobre 2016, dont l'article 173 a été amendé par ordonnance présidentielle en mars dernier, a-t-il soutenu. Le président de l' Anie a modifié la date de lancement de la campagne au 20 mai au lieu du 17 mai comme prévu précédemment dans le calendrier électoral annoncé par l' Anie, et ce, «sans fournir de justification», ajoute-t-on. La raison de cette confusion est principalement liée à «l'ignorance par l'Autorité des élections des dispositions de la nouvelle loi organique, qui limite la durée de la campagne à 23 jours avant la date du scrutin et non à 25 jours, tel que défini dans l'article 173 de l'ancienne loi organique n° 16/10 du 16 octobre 2016, modifiée par ordonnance présidentielle en mars dernier», a-t-on appuyé. En effet, la campagne électorale, en prévision des législatives du 12 juin prochain, va démarrer jeudi 20 mai, a annoncé ce samedi le président de l'Anie. Toutefois, l'article 73 de l'actuel Code électoral, paragraphe 1, stipule que «la campagne sera ouverte 23 jours avant la date du scrutin et se terminera 3 jours avant la date du scrutin». L'annonce du président de l'Anie, soutient-on, «a tout chamboulé», y compris les décisions du Premier ministre, qui a donné instruction aux ministres et aux walis de libérer le personnel en lice pour les prochaines élections législatives à compter du 17mai 2021. L'Autorité vit toujours dans le passé et aujourd'hui elle change la date de la campagne sans aucune justification ou excuse, malgré le fait que Charfi ait été interpellé sur la question lors de la réunion qu'il avait tenue la semaine dernière avec les partis en lice. Par ailleurs, le MSP de son côté a vivement critiqué le traitement des dossiers de candidatures par l' Anie. Il dénonce le rejet d'une trentaine de ses candidats figurant sur une vingtaine de ses listes présentées aux législatives anticipées. Le parti de Makri considère que «les motifs du rejet invoqué par l' Anie sur la base de rapports de sécurité, sont illégaux et ne reposent sur aucun jugement judiciaire». Il s'agit, notamment «de conduite contraire au comportement civilisationnel, des rapports des services de sécurité négatifs, relation étroite avec un membre de la famille accusé dans des affaires antérieures, recours à des affaires contre des élus locaux dans lesquelles ils ont été acquittés». Pour le MSP «tous ces cas sont anticonstitutionnels et contraires aux dispositions du Code électoral, en particulier l'article 200, (...) au principe de présomption d'innocence, et à la règle selon laquelle nul n'est responsable pénalement que de son propre fait». «Les accusations sur lesquelles s'est appuyée l'Anie, confirmés par les tribunaux administratifs et validées par le Conseil d'État «constituent une violation constitutionnelle et juridique flagrante contre la dignité des personnes concernées et de leurs familles», est-il relevé. Ce parti islamiste se réclamant des Frères musulmans, tient Mohamed Charfi pour responsable «de l'injustice qui a touché ses candidats, puisqu'il a approuvé les rapports de sécurité sans aucune preuve ni décision judiciaire». Il est accusé aussi d'avoir «fait appel des décisions des tribunaux administratifs, qui ont accepté de remplacer les candidats exclus de la course, devant le Conseil d'État...»., «Ces accusations portent atteinte aux structures locales et président du mouvement qui ont ratifié les listes», a-t-on ajouté. En outre, le MSP considère ce qui s'est passé comme «une forme de fraude en amant et un coup porté à la compétitivité électorale». Néanmoins, le MSP continue de considérer les prochaines élections législatives et locales comme un moyen de sortie de crise et de s'appuyer sur les promesses du chef de l'Etat d'assurer la transparences des joutes prochaines.

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