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Les marchés à la veille du mois de Ramadhan à Tizi Ouzou

Citoyens-commerçants: le face-à-face

L'inquiétude est perceptible, mais il n'y a aucun signe de panique.

À la veille du mois de Ramadhan, les citoyens guettent la mercuriale au niveau des marchés pour connaître la suite des évènements. Curieux et surtout inquiets quant à d'éventuelles hausses inattendues en ce mois sacré, les ménages ont le regard porté sur les prix des fruits et légumes ainsi que des viandes rouges et blanches.
Jusqu'à hier, au niveau du marché de Draâ Ben Khedda, les choses semblaient plutôt calmes et les prix se maintiennent au niveau des derniers jours. Les coûts de la viande rouge restent également stables, alors qu'il est constaté une légère baisse des prix des viandes blanches. Quelques jours auparavant, le poulet était cédé à 420 dinars alors qu'hier, il a perdu 30 dinars pour être vendu à seulement 390 dinars. Questionné sur l'évolution des prix durant le mois de Ramadhan, un vendeur spécialisé dans les viandes blanches entrevoyait plutôt une stabilité, voire une baisse des prix la semaine prochaine. «Je crois que les prix resteront les mêmes qu'aujourd'hui (hier) et c'est possible de les voir baisser après quelques jours, à condition bien sûr que la pénurie ne pointe pas à l'horizon. Normalement, les stocks sont assez fournis, mais restons prudents», affirme-t-il avant de nous orienter vers les vendeurs de viande blanche fraîche, au sein du marché. Sur place, les coûts sont similaires mais la tendance, paraît-il, est à la hausse. Au chapitre des fruits et légumes, les prix restaient aussi «calmes». Pas d'augmentation ni de signe d'un éventuel changement. De ce côté, il faut être très prudent, car les changements peuvent intervenir d'un jour à l'autre. «On ne peut rien dire sur ce plan. Tout dépend des marchés de gros. Je fixe les prix à l'achat. Donc, on ne peut rien prévoir avant demain matin», explique un marchand au marché de la ville de Tigzirt. Du côté des citoyens, il semblerait que les assurances des pouvoirs publics ont relativement eu un effet. A l'évidence, l'inquiétude est perceptible, mais il n'y a aucun signe de panique, comme il était de coutume durant les années précédentes. «Cette année, comme vous le voyez, pas de ruée ni de chaînes devant les étals. Les gens semblent comprendre que cela ne sert à rien», constate un commerçant. Enfin, il faut signaler que les marchés de proximité, ouverts à divers endroits, participent grandement à la stabilisation des prix. Au chef-lieu de wilaya, les marchés, à l'instar de celui ouvert au niveau des halles de l'ancienne gare routière attirent beaucoup de monde. «Je vois que les prix sont meilleurs que ceux appliqués sur les marchés. Il y a beaucoup de monde mais les produits sont disponibles. Tant qu'il n'ya pas de rupture des stocks, on n'a pas à craindre les mouvements de panique», explique un vendeur, installé sur les lieux. En fait, pour beaucoup, les prix sont tellement élevés qu'ils n'envisagent plus d'augmentation. «Une hausse des prix, plus que ceux en cours maintenant? On ne va tout de même pas nous affamer», ironise un vieux retraité à la terrasse d'un café de la ville de Draâ Ben Khedda.

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