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Feux de forêts

«Chaud» sera l'été...

L'Algérie n'est pas à l'abri d'un nouveau scénario comme celui de l'été 2021. Mieux vaut prévenir que guérir.

La canicule est de retour, les incendies aussi! Une série de feux de forêt a frappé le pays, durant les dernières 24 h. Près de 2500 incendies ont été recensés par la Protection civile durant les dernières 24h. «Nos secours ont effectué 3316 interventions pour procéder à l'extinction de 2467 incendies urbains, industriels et autres», indique la Protection civile dans son bilan quotidien. «Les plus importants enregistrés au niveau de la wilaya d'Alger avec 261 interventions pour l'extinction de 216 incendies», soutient la même source. Toutefois, même si le nombre le plus important de feux a été recensé dans la capitale, c'est la wilaya de Sétif qui a connu les plus «terribles». Ainsi, deux personnes ont perdu la vie et des dizaines ont été blessées dans cette région qui avait connu des incendies particulièrement meurtriers l'été dernier. Il s'agit de deux hommes âgés de 25 et 40 ans. «14 autres, dont deux enfants, ont été brûlées à différents degrés et souffrent de difficultés respiratoires», précisent les pompiers. L'incendie s'est déclaré dimanche sur des terres agricoles et s'est rapidement propagé aux vergers et aux alentours des maisons de la région à cause du vent et de la chaleur, a souligné la Protection civile. Une superficie de plus de 150 hectares de forêts a aussi été ravagée par ces deux incendies. Mi-juin, deux personnes ont péri dans des feux de forêt à Skikda, également dans l'est du pays. L'été s'annonce donc des plus «chauds» au sens propre et figuré du terme. Le drame de l'an dernier est toujours dans toutes les mémoires. L'été 2021 a été le plus meurtrier. Au moins 90 personnes sont mortes dans des feux de forêts qui ont ravagé le nord du pays où plus de 100.000 hectares de taillis sont partis en fumée. Les enquêtes des services de sécurité ont révélé qu'il s'agissait d'incendies criminels. Un vaste complot a été fomenté par les ennemis de l'Algérie avec la complicité des deux organisations classées terroristes, en l'occurrence Rachad et le MAK. Les services de sécurité ont déjoué plusieurs autres tentatives de mettre le pays à feu et à sang. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a de suite réagi en criminalisant la «pyromanie». Tous ceux qui seront arrêtés pour avoir allumé des feux volontaires risquent, désormais, des peines allant de 30 ans de prison ferme à la perpétuité. Des plans spéciaux ont aussi été mis en place, notamment de la part des services de sécurité qui surveillent les points dits «sensibles». Les pompiers qui se «battent» chaque année, corps et âme, contre les feux sont également sur le qui-vive. Ils ont mis en place des plans d'interventions rapides. Leurs moyens ont aussi été renforcés. En attendant l'arrivée des bombardiers d'eau, la Russie a mis à leur disposition l'un de ses plus grands appareils du genre afin de pouvoir intervenir dans les zones les plus reculées. Une aide précieuse de la part d'un pays ami. Mais est-ce suffisant? Nous ne sommes pas à l'abri de grosses catastrophes car les feux de forêts ne sont pas tous criminels. Pays le plus étendu d'Afrique, l'Algérie ne compte que 4,1 millions d'hectares de forêts. Chaque année, le nord du pays est touché par des feux de forêt, mais ce phénomène s'accentue à cause du réchauffement climatique. Ce dernier augmente la probabilité des canicules et des sécheresses et par ricochet, des incendies.

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