Martyr de la guerre de Libération nationale
Chahid Djillali Bounaâma : un exemple
Laïd Rebiga a saisi cette occasion pour rendre hommage à la famille du chahid et à d’autres moudjahidine.
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a affirmé, hier à Alger, que le peuple algérien, fort de sa conscience et de son legs révolutionnaire, «a toujours su vivre les tournants décisifs traversés par le pays». S’exprimant lors d’une conférence historique organisée au Musée national du moudjahid, à l’occasion du 63e anniversaire de la mort en martyr du héros Djillali Bounaâma dit «Si Mohamed», Rebiga a souligné que le «peuple algérien a toujours su vivre les tournants décisifs traversés par l’Algérie grâce à sa conscience de ses questions vitales, des choix et des positions prises visant à assurer un «avenir meilleur pour l’Algérie, en s’inspirant du legs de la glorieuse Révolution de libération et des hauts faits de ses héros». Cette rencontre est «une opportunité pour se rappeler la bravoure du chahid Djillali Bounaâma, mais pour s’inspirer, également, des nobles valeurs du martyr et de ses compagnons, qui ont eu l’honneur de participer à l’épopée de l’indépendance et à l’écriture de l’histoire du peuple algérien, une histoire qui s’est poursuivie, ces dernières années, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à travers, notamment les différentes étapes d’édification et du renouveau national», a ajouté le ministre.
Évoquant certains aspects de la personnalité du chahid Djillali Bounaâma, Rebiga a affirmé que les qualités du héros «se manifestent à travers ses dires et ses actes», ajoutant qu’il fut également « un brave dirigeant sans égal qui est tombé au champ d’honneur lors d’un accrochage inégal à Blida, le 8 août 1961». La conférence qui s’est déroulée en présence de représentants de la famille révolutionnaire et de la société civile, a connu la projection d’un film-documentaire sur le parcours politique et militant du martyr outre des témoignages vivants de moudjahidine qui ont évoqué le parcours du chahid Bounaâma Djillali. Le ministre a saisi cette occasion pour rendre hommage à la famille du chahid et à d’autres moudjahidine qui ont présenté, ces derniers temps, leurs témoignages vivants au profit du Musée national du moudjahid. Le chahid est né le 16 avril 1926 à Beni Handel (Ouaneseris) où il était également militant au sein du Mouvement pour le triomphe des libertés (MTLD) avant de rejoindre l’Organisation spéciale (OS).
Il fut arrêté le 6 novembre 1954 jusqu’au 6 novembre 1955, pour occuper, par la suite, des responsabilités dans la 3e Région de la Wilaya IV historique avant de tomber au champ d’honneur, le 8 août 1961 à Blida.