Ce qui reste à réaliser

Axée sur le parachèvement des actions de la réforme bancaire et financière, la nouvelle politique économique vise la consolidation des mécanismes de fonctionnement et gestion, à travers l’intégration des technologies numériques. C’est dans ce contexte, qu’une convention-cadre de coopération entre les banques publiques et l’Entreprise d’appui au développement du numérique (Eadn) a été signée, samedi à Alger.
Un début de synergie qui renseigne sur la détermination des pouvoirs publics à instaurer les principes de la performance, et de la transparence, axes qui contribueront considérablement à optimiser les ressources financières, et hisser les infrastructures bancaires à un niveau supérieur de fonctionnement et de rendement.
L‘objectif étant de valoriser les avancées et les résultats économiques, à travers une capitalisation réelle sur le terrain. , c’est dans ce sillage que le ministre des Finances Laaziz Faid a tenu à souligner que « ce partenariat entre les banques publiques et l’Eadn, traduit la volonté de renforcer l’autonomie des banques dans le domaine sensible des systèmes d’information. Cette initiative s’inscrit en droite ligne des orientations des pouvoirs publics de faire émerger un champion national dans ce domaine et incarne une vision collective d’amélioration et de modernisation des infrastructures bancaires ». Un besoin qui reflète l’importance des défis et les opportunités drainées par la relance économique, et l’engagement des réformes profondes impliquant l’inscription d’objectifs inhérents à l’amélioration des prestations bancaires, et de la prise en charge des préoccupations de clients et des opérateurs économiques. C‘est précisément à ce niveau que cette convention prend toute son importance. L’entrée en scène de l’Eadn permettra à quatre banques publiques de bénéficier d’un réseau d’information efficace, à même d’accélérer la modernisation des institutions bancaires. De même importance les développements de ces axes permettront à l’Eadn de contribuer sur les volets stratégiques, tels que l’exploitation des ressources locales en vue de d’impacter les mécanismes d’information des banques. Pour.
Faid « cette démarche vise à développer des compétences locales, contribuant ainsi à l’essor d’une expertise nationale solide au service de la transformation numérique des banques ».
Dans cette configuration, il est clair que la coopération étroite entre les canaux bancaires et l’Eadn, se traduira par l’amélioration de l’environnement bancaire et des processus de financement. Ce qui renseigne sur l’importance des perspectives inhérentes à l’émergence d’un système bancaire performant, répondant aux exigences de l’économie nationale. À ce titre, l’établissement de telles conventions rejoint une vision globale, qui s’articule autour de l’établissement de paramètres performants et accélérateurs pour la concrétisation des objectifs de la transition économique. Ces derniers trouvent leur essence dans le rapprochement entre les acteurs clés de la réforme bancaire et financière.
L’objectif étant de créer des passerelles opérationnelles entre les politiques publiques, et leurs applications sur le terrain. Autrement dit, pour aboutir à des résultats probants en matière de développement et de relance de l’appareil économique et industriel , le renforcement du cadre bancaire et financier et sa modernisation demeurent des conditions incontournables.