L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le chef de l’état à propos de la Cour constitutionnelle

«C’est un rempart pour la démocratie»

L’ambition de la République sera d’édifier des institutions «efficaces qui protègent» les droits des Algériens «et les mettent à l’abri de toute violation ou dérive».

La Cour constitutionnelle qui doit sa création au profond amendement de la Constitution du 1er novembre 2000 a, aujourd'hui, un an d'âge. Un anniversaire célébré par un Colloque international, organisé au Palais des Nations. Rehaussé par la présence des autorités politiques du pays, cet événement a été inauguré par une allocution du président de la République, lue en son nom par son conseiller chargé des affaires juridiques et judiciaires, Boualem Boualem. Rappelant qu'«il y a trois ans, le 19 décembre 2019, j'ai été décoré au sein de cet édifice même de la plus haute distinction», Abdelmadjid Tebboune note que depuis son «investiture officielle en tant que Président élu de la République algérienne démocratique et populaire», il assume pleinement sa responsabilité «en toute loyauté pour honorer la confiance de notre digne peuple». Ce rappel est d'autant plus nécessaire que l'institution d'une Cour constitutionnel au lieu et place du Conseil constitutionnel figure parmi les 54 engagements qu'il avait pris devant la nation.
Même si les missions «pointus» de cette institution de la République échappe un peu à la compréhension du citoyen moyen, sa création en cette étape cruciale que vit l'Algérie ne demeure pas moins un acte majeur visant à garantir l'État de droit et la primauté de la justice. Certainement conscient de l'utilité d'une Cour constitutionnelle dans l'affirmation d'une justice véritable, le chef de l'État comprend parfaitement les aspirations du peuple à une justice forte qui répond à «la prospérité et au développement dans une Algérie nouvelle redoutée et respectée, qui occupe la place qu'elle mérite au double plan régional et international». En liant la justice à la prospérité de la nation et au respect qu'elle suscite dans son environnement international, le président Tebboune installe de fait, la justice au coeur de la donne républicaine. Le chef de l'État entend faire en sorte à ce que la place de l'Algérie «sied à ses capacités humaines et matérielles et qui cadre avec les grands sacrifices de ses enfants durant la Glorieuse guerre de libération et à travers les différentes étapes de son histoire». Une ambition somme toute légitime et partagée par l'ensemble de la commuté nationale, lorsqu'elle s'adosse à une vision qui accorde la primauté à la justice dans le fonctionnement de la société. Il précisera, à ce propos, que la nouvelle Constitution fait de la Cour constitutionnelle «un rempart pour la démocratie et la stabilité du régime républicain au sein d'une Algérie attachée à la protection de la dignité de l'homme et la consécration du respect de ses droits». C'est dire son importance centrale dans la mécanique démocratique qu'entend instaurer le chef de l'État. Pour l'accomplissement de la nouvelle Algérie, il accorde une importance capitale à «l'immunisation du système judiciaire de manière à conforter la paix et la justice sociale». Pour cela, l'ambition de la République sera d'édifier des institutions «efficaces qui protègent» les droits des Algériens «et les mettent à l'abri de toute violation ou dérive».
Cela pour signaler l'importance de la Cour constitutionnelle. Dans un autre registre, le président de la République a relevé dans son message le nouvel ordre géopolitique changeant, notant qu'«à l'instar du reste des pays en Afrique, en Asie et en Europe», l'Algérie «est impactée par les développements effrénés survenant sur la scène internationale». Dans cet ordre d'idées, le Président retient «les différents défis induits par les mutations politiques et économiques d'une part, et par les transformations sociales et de valeurs, d'autre part». Et dans cet environnement complexe et compliqué, l'Algérie demeure fidèle à sa ligne de conduite et à la cause des peuples qu'elle défend avec beaucoup d'efficacité. Le Président cite l'une des victoires de l'Algérie qui a réussi «l'unification des rangs palestiniens de manière à préserver le droit suprême de leur peuple à la liberté». Il en voudra pour preuve «la teneur de la Déclaration d'Alger issue du dernier Sommet arabe, ainsi que les engagements qui y sont mentionnés». L'objectif que s'est assigné l'Algérie «est la concrétisation de la prospérité des peuples arabes», indique le chef de l'État.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours