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APRÈS SON PLÉBISCITE À LA TÊTE DU CONSEIL DE LA NATION

Bensalah souhaite "plus de prérogatives"

Aucun groupe parlementaire(RND, FLN et celui du tiers présidentiel) n'a présenté son candidat.

Abdelkader Bensalah, reconduit par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été plébiscité hier à la tête du Conseil de la nation pour un nouveau mandat de six ans. Aucun groupe parlementaire (RND, FLN et celui du tiers présidentiel) n'a présenté de candidat. Adoubé préalablement par les trois groupes, la formalité de sa remise en selle a été expédiée, hier, lors d'une séance présidée par le plus âgé des membres du Conseil de la nation. Ce dernier s'est offusqué qu'il y ait encore des personnes et des voix qui osent dire que le Conseil de la nation est «une coquille vide, budgétivore et d'une inutilité avérée dans le système législatif». Ces voix discordantes dans la presse ou ailleurs sont qualifiées de «cervelles d'oiseau et mauvaises langues» par Tayeb Ferhat. Si les deux sénateurs du FFS, n'ont pas ajouté de l'eau au moulin de Abdelkader Bensalah, ils se sont contentés de s'abstenir lors de la soumission au vote de l'unique candidat à la présidence du Sénat. Ainsi, 140 sur 142 membres du conseil, ont accepté la reconduction de M.Bensalah à la tête du Sénat.
Le Sénat compte actuellement 142 sénateurs dont 78 ont été, soit nouvellement élus, soit désignés et 64 restants dont le mandat court encore.
Par conséquent, «il est attendu, la désignation par le chef de l'Etat de deux autres sénateurs manquants durant les prochains jours», apprend-on encore.
Dans son allocution, Abdelkader Bensalah, qui a succédé à lui-même, s'est dit confiant que «son institution (le Conseil de la nation...Ndlr) aura un rôle beaucoup plus dynamique dans le cadre des réformes initiées par le chef de l'Etat. Un rôle par lequel l'institution retrouvera sa place en termes de contrôle législatif et en matière de prérogatives relatives à la proposition d'amendements».
Abdelkader Bensalah, dont le troisième mandat a été validé hier, est né le 24 novembre 1941 dans la daïra de Felaoussen (wilaya de Tlemcen). Il a commencé son activité parlementaire en 1977 en tant que député avant d'être élu président de la commission des relations extérieures puis du Conseil national de transition (CNT), de l'Assemblée populaire nationale et enfin du Conseil de la nation.
Nommé ambassadeur d'Algérie en Arabie Saoudite en 1989 et représentant permanent auprès de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) à Djeddah, il est rappelé en 1993 pour conduire la Commission du dialogue national en charge de l'élaboration de la plate-forme de l'entente nationale en vertu de laquelle a été créé le CNT en 1994. M.Bensalah préside le CNT à partir du 14 juin 1994 avant d'être élu président de l'Assemblée populaire nationale (APN) en 1997.

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